Vie Pratique Féminin

Les 5 clés d’une vie plus douce

-

Je vire mon juge intérieur

On croyait révolu le temps où l’on savait se faire toute petite après une bêtise ? Et bien non ! Il subsiste en chacun un petit juge, témoin de son éducation, qui rappelle à l’ordre et empêche d’avancer quand on croit être sorti « du droit chemin ». Eh oui, nos parents, grands-parents, profs et autres éducateurs nous ont inculqué des valeurs, fondamenta­les au façonnage de l’adulte que nous sommes devenues, mais dont on a souvent bien du mal à se défaire. On n’oserait donc pas ce décolleté que maman trouverait vulgaire ? On a dit adieu à sa carrière de choriste parce que sa prof de collège a dit une fois (très en colère) qu’on ne chanterait jamais juste ? On continuera­it à aller manger chez ses parents tous les dimanches pour ne pas devenir la fille indigne de la famille ? Non ! Les années sont passées et on est en droit de balayer ces grands préceptes et de prendre les décisions qui nous plaisent. C’est aussi ça devenir adulte.

J’apprends à m’aimer

S’apprécier, c’est surtout savoir reconnaîtr­e ses qualités. Comme tout le monde, on a forcément ses domaines de prédilecti­on, atouts et points forts. On n’en devient pas pour autant prétentieu­se ou arrogante. Seulement une femme qui s’assume et ça, c’est plutôt très sexy ! Mais comme il est souvent bien plus facile de se focaliser sur ses défauts que de reconnaîtr­e qu’on a également des atouts, la meilleure des façons de renverser la tendance est de s’appuyer sur son entourage. Se voir avec les yeux de ses proches reste la clé pour mettre ses charmes en lumière. Les coachs de développem­ent personnel

ont d’ailleurs mis cette pratique au coeur de leurs cours. Tour à tour, après quelques séances pour faire connaissan­ce, les participan­ts énumèrent les qualités de leur voisin. Une solution qui permet de bénéficier d’un regard extérieur et impartial, dont le jugement est souvent bluffant !

Je relativise

On s’en veut d’avoir abandonné les enfants pour buller quelques jours en amoureux ? L’été est la période idéale pour commencer une cure de déculpabil­isation intense. Après tout, on n’est pas seulement mère, « femme de » et « fille de ». On a aussi des désirs propres, qu’il faut savoir écouter. Tant pis si cela ne plaît pas aux autres. On apprend à les assumer et à minimiser l’impact de certains faits de son quotidien. On pense plutôt à ce que l’on a accompli de bien jusque-là. Cela permet de canaliser ses émotions négatives et de se défaire du stress, de la colère et de la fatigue qui les accompagne­nt.

J’apprends à dire non

Difficile de se défaire du jugement des autres ou d’assumer de ne pas être aimée. Pourtant, c’est l’unique solution pour laisser ses propres envies, ses inspiratio­ns et son caractère s’exprimer. On apprend donc à vivre comme on le souhaite, tant pis si cela déplaît à sa collègue ou à son Jules. Ceux qui nous entourent doivent apprendre à nous aimer pour ce que nous sommes et non pour ce qu’ils voudraient que nous soyons. Cela n’empêche pas de rendre service et de rester cordiale. On écoute les critiques, mais on reste naturelle !

Je m’écoute

Métro, boulot, dodo… Les journées sont chargées et l’on oublie de s’écouter. Il faut prendre le temps de s’arrêter, de se retrouver au calme, sans télévision, téléphone portable ou ordinateur. Juste le temps de souffler vraiment. La dernière mode ? Le stage de méditation dans le désert. Sans aller jusqu’à cette solution extrême, on profite des vacances pour s’aménager des tranches horaires en tête à tête avec soi-même : un bouquin, un livre de coloriage, un cahier de dessin, son ouvrage de crochet… sont les seuls invités autorisés ! On pourra ensuite garder cette bonne résolution à la rentrée. Et s’il est trop difficile de trouver un moment de calme dans la maison familiale, on s’inscrit à un cours de yoga, de sophrologi­e, de méditation… ou de toute autre activité capable de nous faire déconnecte­r.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France