Vie Pratique Féminin

La renaissanc­e d’Anastacia

Après sa lutte contre deux cancers, la chanteuse revient plus forte : un nouvel album à la clé, et une tournée mondiale programmée. De passage à Paris, elle a répondu à nos questions.

- Par Alexis Chenu

Quel métier vous faisait rêver enfant ?

C’est étrange, mais j’avais envie d’être archéologu­e. Je ne sais pas vraiment d’où cela provient. Mais j’ai toujours adoré chercher les coquillage­s sur la plage, creuser et explorer le sable.

Quelle est la première chanson que vous ayez chantée ?

Je m’en souviens bien, et vous pouvez l’écouter en bonus sur mon second album. J’avais 6 ans et c’était « The Lors is Blessing Me ».

Quelles sont les femmes qui vous inspirent ?

Elles sont nombreuses. D’abord ma mère et ma soeur. Et j’ai toujours été inspirée par Barbara Streisand, Tina Turner, Patty LaBelle. Toutes de vraies divas qui continuent d’ailleurs à briller.

Quelle est la musique que vous écoutez seule chez vous ?

En ce moment, The Black Keys, John Legend et Paolo Nutini.

Quel est le plus grand moment que vous ayez vécu sur scène ?

Partager la scène et chanter en duo avec Luciano Pavarotti fut le plus agréable et le plus émouvant.

Et le pire ?

Mais j’en ai toute une liste ! Quand mon pantalon s’est déchiré sur scène, heureuseme­nt l’arrière ! Mais je n’en fais jamais une affaire d’État, la vie est bien trop courte !

Votre nouvel album « Resurrecti­on » vous fait revenir par la grande porte, avez-vous pensé à arrêter la musique ?

Pas vraiment, mon amour pour la musique et le chant a toujours été présent, mais j’ai dû réfléchir au travail et à l’énergie que cela nécessitai­t. S’il fallait juste chanter, être en connexion avec le public et les fans, cela serait top… sauf qu’un nouvel album réclame de la promo, des interviews. Il faut être prête et vraiment dans le rythme.

D’où viennent votre énergie et votre courage ?

Je ne sais pas, mais j’ai été élevée par une mère courageuse et téméraire, qui m’a donné le meilleur exemple de ce que peut représente­r l’effort.

Le cancer est-il votre ennemi ?

Non, pas du tout. C’est plutôt mon ami. C’est une maladie que j’ai eue, et que j’ai pu faire diagnostiq­uer très tôt. Ce qui m’a autorisée à imaginer que je pouvais y survivre.

La musique aide-t-elle à traverser cette maladie ?

Absolument. Lors de mes deux cancers, j’étais à chaque fois sur le point d’écrire un nouvel album. Être entourée de musique et de créativité dans l’écriture fut bien le meilleur médicament que je pouvais avoir.

Vous appréhende­z votre retour sur scène ?

Non. J’ai tellement hâte d’être devant mon public. Et la seule pensée de ce moment m’a beaucoup aidé dans ma reconstruc­tion.

Et le cinéma, vous y pensez ?

Il paraît qu’il ne faut jamais dire « jamais ».

Quels sont vos rêves du moment ?

Être en tournée, faire le show, profiter de ce don de pouvoir chanter devant une foule !

Si vous deviez organiser le dîner de l’impossible, qui inviteriez-vous ?

Question difficile ! Mais j’adorerais me retrouver avec Marilyn Monroe, Michael Jackson, Tina Turner et Barbara Streisand.

Le jour où tout sera fini, que direz-vous à Dieu ?

Je lui dirai sûrement : « Hey mec, trop cool de te rencontrer enfin ! »

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