Pour elles aussi… l’amour est dans le pré

Si la majorité d’entre nous s’est contentée de regarder l’émission à la télé, d’autres, en revanche, l’ont vraiment expérimenté. Zoom sur ces femmes qui, sans même l’aide de M6, ont trouvé l’amour entre les bras (musclés !) d’un beau fermier…

« Auparavant, je n’avais vu que des cochons sous vide. »

« Après mon divorce, j’ai fait une grosse déprime. Il faut dire que, depuis l’âge de 14 ans, je n’avais jamais été célibataire pendant plus d’une semaine. Sauf qu’entre mon boulot, la maison et les enfants, je n’avais pas le temps de draguer. Après quelques princes pas charmants du tout rencontrés sur Internet, j’ai croisé Pascal à une pendaison de crémaillère, chez des amis. Drôle, viril, baraqué, il ne m’a pas dit qu’il était agriculteur (avec ses battoirs en guise de mains, j’aurais pourtant dû deviner…) mais chef d’entreprise. Plus tard, il m’a avoué qu’il m’avait trouvée hyper sophistiquée et craignait que son métier ne me rebute. Mais quand l’un des invités lui a demandé où il avait garé son tracteur (quel crétin !), j’ai tout de suite compris. Ça m’a même intriguée. On s’est quittés en se jurant de se revoir. Divorcé lui aussi, Pascal est éleveur de porcs en Bretagne. Perso, je n’avais pas dû croiser plus de deux cochons avant ça (si on excepte les versions sous vide et en tranches !). Une semaine plus tard, je passais le week-end chez lui. Un mois après, il me présentait ses enfants et moi les miens. Et six mois plus tard, je négociais avec mon boss une rupture conventionnelle pour aller le rejoindre. Mais pas question de troquer mes escarpins contre des bottes en caoutchouc pour autant ! L’exploitation, c’est son domaine réservé. Kiné de profession, je m’apprête à intégrer une maison médicale qui vient d’ouvrir, à quelques kilomètres de chez nous. »

Sabrina, 40 ans, Rochefort-en-Terre (Morbihan)