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L’enfer, c’est… les enfants des autres ! Il est certain que si Jean-paul Sartre avait connu votre nièce (plus capricieuse, tu meurs !) ou les jumeaux de votre nouvelle conquête (une bêtise à la minute), c’est par ces mots qu’il aurait conclu sa pièce « Hu
Psycho guide Comment supporter les enfants des autres ?
Faites-vous respecter
Posez des limites avant de partir. Au cas où personne ne l’aurait remarqué, vous êtes en va-can-ces ! Alors que les choses soient claires : vous avez autre chose à faire que de vous occuper des enfants des autres. Une fois que vous aurez mis les choses au point avec les parents (ou votre moitié), faites passer le message (avec tact) aux rejetons : « N’oubliez pas que, pour toute décision ou demande, je n’ai aucun pouvoir. Alors, adressezvous à vos parents. » Avec la petite peste qui vous demande pourquoi vous avez une vilaine moustache, soyez cash ! Répondez-lui qu’il vous suffit de la raser, alors qu’elle, ça risque de prendre plus de temps avant qu’on ne lui enlève son appareil dentaire. Et bim !
Optez pour la stratégie de l’évitement
On ne va pas se mentir, si leurs enfants vous pompent l’air, avouez que, pour partir en vacances avec vos potes et leur progéniture, il faut être un brin maso sur les bords, non ? Sauf que voilà, la perspective de passer quinze jours dans une superbe villa en Corse l’a emporté. Quoi qu’il en soit, un moyen de vous assurer que leurs enfants ne gâchent vos vacances serait de les éviter au maximum. Mieux vaut vous isoler plutôt que de risquer de leur hurler dessus (et accessoirement de vous brouiller avec leurs parents). Le hic, c’est que cette tactique a ses limites, surtout si les enfants qui vous embêtent sont ceux de votre chéri. Primo, vous ne pourrez pas les fuir indéfiniment. Deusio, où que
vous vous cachiez, ils auront tôt fait de vous retrouver ! Tertio, si vous passez vos vacances planquée dans le placard à balais, vous ne risquez pas de bronzer…
Concentrez-vous sur vos amis (et pas sur leurs enfants !)
Rien ne vous oblige à aimer les enfants des autres ! En clair, vous ne devez pas vous en vouloir de ne pas comprendre comment votre meilleure amie – une fille bourrée de qualités – a pu mettre au monde un petit être aussi cruel. Plutôt que de focaliser sur la progéniture et ses défauts, concentrez-vous sur les parents (qui sont avant tout vos amis) et appréciez au maximum chaque moment passé avec eux. Et dites-vous qu’une fois grand, ce petit bonhomme qui passe son temps au bord de la piscine à torturer d’innocents insectes ne deviendra pas forcément un psychopathe, mais sans doute une personne bien…
Consolez-vous en pensant à vos enfants
Passer des vacances avec vos amis et leurs enfants bruyants, désobéissants, malpolis (vous faire traiter de cougar par un ado boutonneux à qui vous avez dit que vous trouviez Kendji mignon vous reste en travers de la gorge), bref, de vraies têtes à claques, offre au moins un avantage : celui de vous faire prendre conscience qu’à côté de ces sales gosses, vos enfants à vous ne sont pas si mal élevés, après tout !
Retrouvez une âme d’enfant
Qui sait, peut-être que ces enfants gagnent à être connus ? Car ces garnements pourraient bien vous surprendre… Alors, retrouvez l’adorable petite fille (ou la véritable petite peste) qui sommeille en vous. Et à vous les châteaux de sable ! Ça vaut le coup d’essayer. • Offrez-vous des petits plaisirs (une petite robe achetée sur un marché local, une glace en rentrant de la plage…). • Relativisez (enfin, essayez). • Mettez-vous à la méditation transcendantale (si ça ne marche pas, allez courir ou suivre un cours de boxe en salle !). • Investissez dans une paire de boules Quies. • Priez pour que Super Nanny passe ses vacances dans les environs (et accepte de vous aider à gérer les affreux). • Organisez un championnat des rois et reines du silence. • N’oubliez jamais que vos enfants aussi passent peut-être pour des éléments perturbateurs aux yeux des autres…