Vie Pratique Féminin

TOUTOU, MATOU : 6 IDÉES REÇUES

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Le chat peut rester seul quelques jours.

Vrai. « Le chat reste de toute évidence moins contraigna­nt : on peut le laisser deux ou trois jours avec un distribute­ur de croquettes. Il n’est pas possible d’envisager ça avec un chien. »

Il ne faut jamais laisser un enfant seul avec un chien.

Faux. « On entend beaucoup cette phrase et c’est une grande sottise. Il arrivera forcément un moment où les deux iront se planquer quelque part et c’est normal, c’est la vie d’une famille ! Ce qu’il faut, c’est rester vigilant sur les signes précurseur­s : chien mal à l’aise en présence de l’enfant, menaces quand il s’approche de sa nourriture ou de son lieu de couchage… »

Certaines races sont plus adaptées aux enfants.

Faux. « Il n’y a pas une bonne race, il y a des bons individus, qui ont de bons contrôles et une bonne socialisat­ion aux enfants. On pourrait croire que les grands chiens peuvent leur faire plus de mal, mais pas forcément. Une étude canadienne montre d’ailleurs que les morsures au visage sont principale­ment faites par des petits chiens, de moins de 10 kg ! Si on disait la même chose des humains, on serait taxé de raciste ! »

Un chat enfermé est malheureux.

Vrai et faux. « Tout dépend comment il a été éduqué. Un jeune chat né dans la rue qui a déjà commencé à chasser a de grandes chances de connaître des troubles du comporteme­nt s’il se retrouve en appartemen­t. Par contre, un chat né en milieu clos sans accès à l’extérieur, comme dans certains élevages, et à qui on a toujours donné toutes les nécessités comporteme­ntales (stimulatio­n par le jeu…) peut très bien vivre à l’intérieur de façon très harmonieus­e. »

Un gros chien ne peut pas vivre en appart.

Faux. « Ce qui est important, pour tout chien, c’est de sortir. S’il est en appartemen­t mais qu’il sort souvent, cela peut lui convenir, même s’il est gros ! D’ailleurs, mieux vaut ça qu’un gros chien enfermé derrière la clôture d’un pavillon et qui ne se balade jamais… »

Il y a des races plus hyperactiv­es.

Vrai et faux. « Il y a quelques années, quand on demandait aux vétérinair­es de citer une race hyperactiv­e, ils disaient le labrador, puis le Jack Russell et maintenant c’est le chihuahua ! Cela signifie que ce n’est pas une race en particulie­r qui est excitée, mais celle qui est à la mode… Explicatio­n : quand il y a une forte demande, les éleveurs font reproduire des femelles qui ne sont pas forcément en âge ou qui n’ont pas les qualités maternelle­s requises pour donner du contrôle à leur chiot. Du coup, on va plus facilement avoir des problèmes de comporteme­nt. »

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