L’AUBÉPINE
Ce petit arbuste épineux, originaire d’europe et d’asie, est souvent surnommé « épine blanche » en raison des petites fleurs blanches qu’il produit au printemps. Au début de l’automne, ces fleurs laissent place à de petites baies rouges comestibles, riches en antioxydants puissants. Elle était déjà utilisée dans la Grèce antique pour ses précieuses vertus thérapeutiques, et elle est depuis toujours l’un des nombreux remèdes de la médecine traditionnelle chinoise. Aujourd’hui, l’utilisation d’extrait d’aubépine est reconnue par L’OMS (Organisation mondiale de la santé) et par L’EMA (Agence européenne des médicaments) pour son efficacité sur les troubles du rythme cardiaque. Quelles sont ses propriétés ?
C’est essentiellement sa forte concentration en coumarine, anticoagulant reconnu, qui confère à l’aubépine son efficacité sur les troubles cardiaques légers, en permettant d’amener plus facilement le sang des artères vers le coeur. Mais l’aubépine a bien d’autres vertus. • Elle lutte contre l’anxiété et les insomnies grâce à ses effets antistress. • Elle aiderait à diminuer le taux de graisse dans le sang, et notamment le cholestérol. • Les baies d’aubépine réduisent les bouffées de chaleurs en période de ménopause. • Elle est utilisée en médecine chinoise pour faciliter la digestion. • La vitamine C et les antioxydants contenus dans ses baies contribueraient à ralentir le vieillissement des cellules.
Précautions d’emploi
Il est important de respecter les doses conseillées lorsque l’aubépine est utilisée pour les troubles du rythme cardiaque, car un dosage trop élevé peut avoir l’effet inverse. Dans ce cas, il est donc impératif de consulter un médecin, un phytothérapeute ou un pharmacien pour s’assurer d’une bonne utilisation de cette plante.
Ses modes d’utilisation
À usage exclusivement interne, l’aubépine est le plus souvent consommée en infusion (feuilles et fleurs séchées). En gargarisme, ces infusions peuvent enrayer une angine naissante. L’aubépine se présente également sous forme de gélules, d’extrait, de teinture mère, de poudre ou de macérat concentré. Seules les jeunes feuilles d’aubépine, au fin goût de noisette, peuvent se consommer crues, en salade.