Vie Pratique Féminin

LA MÉLISSE

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Plante herbacée vivace, la mélisse dégage une légère odeur citronnée qui lui vaut le nom de « mélisse citronnell­e » ou « herbe au citron ». Originaire du pourtour méditerran­éen, c’est une plante médicinale utilisée depuis l’antiquité grecque. Elle est notamment le principal ingrédient de l’eau des Carmes, surnommée « l’or potable » au début du XVIIE siècle. Cette eau est le plus ancien produit vendu en pharmacies, et son succès ne faiblit pas : l’entreprise qui la commercial­ise en produit plus de 500 000 bouteilles par an. Quelles sont ses propriétés ?

Principale­ment utilisée pour ses vertus calmantes et relaxantes, la mélisse est souvent associée à la valériane. Elle est indiquée pour traiter le stress, la nervosité et l’insomnie. Mais la mélisse a bien d’autres qualités. • Elle est antispasmo­dique et efficace contre les douleurs coliques et la colique du nourrisson. • Les acides phénolique­s qu’elle contient lui confèrent une action antivirale, ce qui en fait un bon traitement externe contre l’herpès labial et le zona. • Elle soulage également les névralgies et les petites blessures. • Enfin, elle aurait une action hypothyroï­dienne utile pour les personnes souffrant d’hyperthyro­ïdie.

Ses modes d’utilisatio­n

La mélisse est utilisée aussi bien par voie interne qu’externe. L’infusion de ses parties aériennes séchées, la teinture mère ou l’extrait liquide de mélisse peuvent être ingérés pour traiter les troubles digestifs et nerveux. L’utilisatio­n par voie externe concerne le traitement de l’anxiété, du stress et des troubles du sommeil. Elle consiste alors à masser tempes et avant-bras avec quelques gouttes d’huile essentiell­e de mélisse. Pour les petites blessures et les névralgies, mélangez quelques gouttes d’huile essentiell­e de mélisse avec 1 cuillerée à café d’huile d’olive pour un traitement local efficace.

Précaution­s d’emploi

L’usage de son huile essentiell­e par voie interne doit être fait sous la supervisio­n d’un médecin ou d’un aromathéra­peute. L’utilisatio­n simultanée de la mélisse avec d’autres plantes calmantes peut en potentiali­ser l’effet sédatif. Enfin, en cas de traitement thyroïdiqu­e, la prise régulière et importante de mélisse est déconseill­ée au risque d’en inhiber les effets.

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