Mode de vie – L’écologie bleue : et si on sauvait la mer ?
Face à une pollution catastrophique liée au plastique, de nombreux citoyens s’engagent pour nettoyer nos plages et océans. De la collecte de déchets à l’achat de produits moins polluants, chaque geste compte !
« La mer Méditerranée est quatre fois plus polluée que le “7e continent de plastique” dans le Pacifique. » Le constat, celui de Ludovic Frère Escoffier, responsable du programme océans chez WWF, est sans appel. En juin, lors de la Journée mondiale des océans, l’association a publié un rapport édifiant. On y apprend qu’en Méditerranée, des fragments de plastique ont été retrouvés dans les estomacs de toutes les tortues marines, mais aussi de 90 % des oiseaux marins dans le monde – contre 5 % en 1960.
L’ADO QUI VOULAIT SAUVER LES OCÉANS
Face à cette alerte qui trouve un écho dans le monde entier, les initiatives citoyennes voient le jour. La plus connue est sans doute celle de Boyan Slat. En 2012, ce jeune Néerlandais annonce qu’il a trouvé le moyen de nettoyer les océans pollués par notre civilisation du plastique. Du haut de ses 17 ans, il a imaginé un système de nettoyage agissant comme une barrière synthétique qui récolte le plastique grâce aux vents et aux courants marins. Son projet a récolté 20 millions d’euros de dons. Il y a quelques semaines, le jeune homme a annoncé que le projet démarrerait bel et bien en septembre 2018. Il n’est pas le seul citoyen à avoir décidé d’agir. En France, la fondation Surfrider (créée en 1990 par un groupe de surfeurs locaux) compte par exemple déjà 1 080 collectes