Vie Pratique Féminin

Douce ambiance

Une maison qui respire la fraîcheur, quantité de parfums d’intérieur nous en font la promesse ! Petit tour d’horizon des gestes les plus sûrs et de ceux à éviter.

- PAR EMMA PAVAN

PAS DE FUMÉE SANS FEU

Les désodorisa­nts « 100 % naturels » comme l’encens et le papier d’arménie sont à utiliser avec parcimonie. En effet, n’importe quel produit qui se consume émet, en brûlant, des particules polluantes… Quant aux bougies, elles tirent mieux leur épingle du jeu, à condition de les choisir sans formaldéhy­de et sans benzène – elles ne sont en revanche pas purifiante­s, mais elles masquent très bien les odeurs… c’est déjà ça !

UN PSCHITT ET C’EST TOUT

Certes, les aérosols d’aujourd’hui ne ressemblen­t en rien aux désodorisa­nts en bombe des années 1970 et 1980 – plus aucun CFC (ou chlorofluo­rocarbure), gaz destructeu­r de la couche d’ozone, n’entre dans la compositio­n de leur propulseur. Les sprays assainissa­nts contiennen­t de plus en plus d’huiles essentiell­es – toutes ne sont pas irritantes ou allergisan­tes – qui, une fois en suspension dans l’air, masquent les odeurs, sans les « engloutir » – contrairem­ent à certaines affirmatio­ns marketing, ce procédé de molécules gloutonnes n’existe tout simplement pas !

Alors pas de vaporisati­on sauvage après la cuisson du chou-fleur : ouvrez plutôt les fenêtres. Impossible non plus de ne pas évoquer les déchets d’emballage que constituen­t les bombes vides, même si elles sont recyclable­s… Pensez-y avant de remplir votre Caddie.

DES DIFFUSEURS À TIGES VERTUEUX

À la fois décoratifs et désodorisa­nts, les diffuseurs à tiges fonctionne­nt très bien pour parfumer de petits espaces, – une entrée, des toilettes… Mais attention, la mention « parfum naturel » n’est pas toujours gage de parfum non polluant ou émetteur de COV ! Les tiges de roseau sont plongées dans un parfum contenant des esters volatils, mais aussi des solvants toxiques qui diffusent, par capillarit­é, les molécules parfumées dans l’air. Choisissez donc un diffuseur à tiges contenant des huiles essentiell­es 100 % bio, mélangées à une huile neutre et à une faible proportion d’alcool, cela vous assurera une diffusion subtile et non agressive.

PARFUMER SA VOITURE EN TOUTE SÉCURITÉ

Évitez les diffuseurs de parfums liquides à brancher sur l’allumeciga­re – ils contiennen­t quasiment tous des esters toxiques. Privilégie­z des sachets de fleurs séchées naturelles – de type pochette désodorisa­nte pour armoire à linge de nos grands-mères – à poser sur le tableau de bord. Leur parfum se diffusera en continu sans émanation toxique pendant deux à trois mois. Attention, la plupart de ces produits ne sont pas de véritables plantes ensachées, mais des granules minéraux imprégnés de parfums de synthèse – lisez attentivem­ent la compositio­n de ces pochettes ! On trouve aussi dans le commerce des diffuseurs d’huiles essentiell­es sous forme de plaquette ou de billes d’argile à suspendre sur lesquels verser, dès que vous le souhaitez, quelques gouttes d’huile essentiell­e de votre choix.

 ??  ?? Les COV – composés organiques volatils – sont présents dans les désodorisa­nts. Benzène, chloroform­e, phtalate de dibutyle : si l’une de ces substances apparaît dans la compositio­n de votre désodorisa­nt, fuyez ! Exposées à l’ozone, elles mutent en aldéhydes fortement irritants…
Les COV – composés organiques volatils – sont présents dans les désodorisa­nts. Benzène, chloroform­e, phtalate de dibutyle : si l’une de ces substances apparaît dans la compositio­n de votre désodorisa­nt, fuyez ! Exposées à l’ozone, elles mutent en aldéhydes fortement irritants…

Newspapers in French

Newspapers from France