Nutrition – Moins de sucre, autant de saveur
Le sucre classique est synonyme de bien des plaisirs ! Ses effets sont pourtant à surveiller… Heureusement, des alternatives existent. Mais que valent-elles, et lesquelles choisir au quotidien ?
Si le sucre est un fournisseur d’énergie rapide et efficace, nous en consommons trop. En effet, outre nos saupoudrages quotidiens (boissons chaudes, laitages, compotes, etc.), la quasi-totalité de l’alimentation industrielle contient des sucres ajoutés, dissimulés dans les sodas mais aussi les sauces, soupes, plats cuisinés… Or les excès affaiblissent le pancréas (chargé de réguler la glycémie, ou taux de sucre sanguin), augmentent le risque de surpoids, de diabète de type 2, de stéatose hépatique (maladie « du foie gras ») et de caries. Sans en faire un ennemi puisqu’il fait partie des plaisirs gourmands de la vie, on a intérêt à surveiller, voire à réduire sa consommation, selon les recommandations de l’organisation mondiale de la santé. Petit guide des alternatives pour flatter ses papilles.
• Le miel
Il fait moins grimper la glycémie, mais il reste toutefois sucré et calorique. Il faut acheter du « vrai » miel (certains étant coupés avec du sirop de glucose), chez un apiculteur qui le conditionne lui-même.
• Le sirop d’agave
Obtenu par filtrage, chauffage et concentration de la sève d’un cactus mexicain, il a un goût neutre et fait peu grimper la glycémie. Bémol : il contient surtout du fructose (70 %) et doit être consommé avec modération car il fatigue le foie et augmente le risque de prise de poids et le diabète. (Voir nos recettes p. 92, 94 et 96.)
• Le sirop d’érable
Mélange de sucres proche du sucre roux, il est extrait de l’eau d’érable et riche en antioxydants. Comme le miel ou l’agave, il ne faut pas en abuser car il élève la glycémie (moins que le sucre, toutefois).
• La stévia
Cette plante originaire d’amérique du Sud est la star qui monte ! En effet, ses glycosides ont un fort pouvoir sucrant quasiment sans calorie. Les dernières études scientifiques ont confirmé son innocuité, tant sur l’indice glycémique en général que sur le diabète en particulier.