La solution coupe
L’autre tendance lourde? La
« cup », cette coupe menstruelle fabriquée en silicone ou en plastique médical qui remplace le tampon et se réutilise pendant dix ans. Avantage : des économies, pas de chimie et un respect de la flore vaginale, ce qui facilite la vie des femmes abonnées aux irritations, mycoses ou sécheresse. Si la cup est très pratique, elle nécessite des précautions : se laver les mains avant de la retirer ou de l’insérer, mais aussi ne pas la garder trop longtemps, contrairement aux
« 8 à 12 heures » parfois annoncées. En effet, la stagnation du sang trop prolongée dans le vagin peut favoriser le développement de bactéries dont une variété de staphylocoque doré (présent chez 1 à 4 % des femmes) à l’origine d’un choc toxique, heureusement rare. Le risque avec la cup est moins connu mais au moins aussi important qu’avec un tampon affirme une étude française publiée l’an dernier. Selon les auteurs, il est impératif de retirer, vider et laver sa cup toutes les 6 heures maximum (idéalement plutôt 4 heures, on évite donc de la garder la nuit), et de la stériliser au moins entre chaque cycle – le mieux serait entre chaque utilisation car un rinçage à l’eau ne supprime pas le biofilm bactérien.