Bien-être – Hygiène intime : la douceur du bio
Les colorants et les parfums des nettoyants sont souvent irritants pour les muqueuses. Les soins naturels peuvent être une bonne solution pour préserver cette zone fragile.
UN NETTOYANT INTIME, EST-CE UTILE ?
Oui, car les gels douche dessèchent, irritent ou peuvent se révéler allergisants à cause du parfum contenu dans les formules. Les pains dermatologiques formulés pour ne pas dessécher sont préférables, ainsi que les nettoyants liquides avec un ph (taux d’acidité) entre
4,5 et 8, proche de celui de la région vulvaire et péri-anale, qui passe de 5 à 8 selon la zone.
Bon à savoir : en cas de mycose, on demande au pharmacien un produit plus alcalin, avec un ph entre 7 et 9.
L’ATOUT DU BIO
Les produits bio bannissent de nombreux additifs contestés : les parabens (conservateurs), l’éther de glycol (des solvants que l’on trouve aussi dans la peinture murale !), le phénoxyéthanol (un conservateur), le silicone (pour l’effet glissant mais ultrapolluant) et la paraffine (issue du pétrole). Comme cette zone de muqueuses laisse passer bien plus de composants que la peau, le bio est préférable.
Bon à savoir : les gels lavants ne doivent pas contenir d’antiseptiques. Ceux-ci peuvent détruire les bonnes bactéries et perturber la flore vaginale.
QUELLES PRÉCAUTIONS PRENDRE ? On évite :
l’épilation trop fréquente de la vulve ; l’utilisation de tampons durant toute la durée des règles ; les rinçages trop fréquents à l’eau, qui assèchent. Un nettoyage par jour (parfois deux) suffit, mais jamais de « sur-nettoyage ».
Bon à savoir : les douches vaginales altèrent la flore vaginale locale et favorisent la croissance de germes pathogènes.