Le sésame
Bon pour le transit, utile lors de la ménopause
D’où vient-il ? Si son origine précise reste mal connue, le sésame vient sans doute d’afrique et est cultivé depuis des millénaires sur ce continent, mais aussi en Asie. Il aurait été introduit dans le reste du monde par l’intermédiaire des esclaves. En Turquie, des fouilles ont révélé qu’on en extrayait déjà de l’huile il y a environ 3 000 ans. En Inde, il est un symbole d’immortalité. QUELLES SONT SES VERTUS ?
• Ultra-riches en fibres douces, les graines de sésame optimisent le transit intestinal et peuvent apporter une aide utile en cas de constipation chronique.
Sous forme d’huile, elles vont aussi aider à « lubrifier » le tube digestif (1 cuil. à café chaque matin).
• Selon une étude, le sésame réduirait le taux de cholestérol total,
de mauvais cholestérol et de triglycérides, et protégerait donc le système cardiovasculaire. • Enfin, il est riche
en minéraux comme le fer, le zinc, le cuivre et le manganèse (surtout le sésame noir) et très nutritif. Sa richesse en certains composés proches des hormones naturelles (comme les lignanes) et en vitamine E aide à atténuer les symptômes de la ménopause.
COMMENT L’UTILISER ET À QUELLE DOSE ?
• Douces et savoureuses, ces très petites graines se saupoudrent partout, sur les plats sucrés comme salés.
• En huile : foncée et très parfumée avec un léger goût de noix quand elle est extraite de sésame torréfié, elle s’utilise plutôt en touche finale sur des plats asiatiques ou indiens, une soupe de potiron ou de carotte. L’huile de sésame non torréfié (plus claire et plus douce) s’utilise
– avec parcimonie – en assaisonnement ou pour la cuisson (pas trop chaude, sinon elle dégage une odeur désagréable, signe de sa dégradation). On la choisit « première pression à froid ».
• En pâte (tahini) : on l’intègre dans une purée de pois chiches (houmous) avec une pointe de citron vert, et dans la pâtisserie. Voir notre recette de carpaccio de navet au sésame, p. 44.