L’avoine
L’effet détente
D’où vient-elle ? D’origine asiatique, l’avoine est une céréale (issue d’une graminée) traditionnellement très consommée et cultivée en Europe du Nord, notamment chez les Vikings, mais on en trouve désormais d’origine française. Très nutritive, elle existe sous différentes formes : gruau (grains entiers), boulgour (grains dont on a retiré l’écorce, ensuite précuits, séchés puis concassés), flocons (obtenus par cuisson et concassage des grains entiers)… et même « lait » (boisson végétale réalisée à partir des flocons trempés) ou farine. Le son d’avoine, lui, correspond à la partie externe du grain.
QUELLES SONT SES VERTUS ?
• Très riche en vitamines du groupe B (qui participent au bon fonctionnement du système nerveux) et en magnésium (anti-stress), l’avoine calme l’agitation et l’irritabilité
et prépare au sommeil.
• C’est une céréale nutritive et très rassasiante car ses fibres gonflent dans l’eau et forment un gel visqueux à l’effet
coupe-faim longue durée.
• Le son d’avoine est souvent consommé pour améliorer le transit chez ceux qui souffrent de constipation.
• L’avoine est également excellente pour apaiser
la peau, notamment quand elle est agressée, sensible ou atopique (ultra-sensible, sujette aux allergies ou aux dermatites) grâce à sa richesse en actifs nourrissants, émollients et hydratants. On l’utilise alors dans le bain (une bonne tasse de flocons d’avoine enfermés dans un petit balluchon, à laisser infuser dans la baignoire).
COMMENT L’UTILISER ET À QUELLE DOSE?
• Le gruau (grains entiers) doit être mis à tremper une nuit avant d’être cuit à l’eau assez longtemps
(45 min à 1 heure) et se déguste comme du riz ou du blé.
• Le boulgour, concassé, s’utilise de la même façon, mais il cuit plus rapidement (15 min) et peut aussi être dégusté en version sucrée (on le cuit alors dans du lait).
• Les flocons sont généralement mis à tremper dans un liquide froid, tiède ou chaud pour constituer un porridge, très rassasiant pour le petit déjeuner.
Voir notre recette de soupe d’avoine crémeuse à la verveine, p. 45.