Vie Pratique Féminin

Qui consulter ?

Si la prise unique d’une tisane ne fait pas courir grand risque, il est important de faire appel à un spécialist­e formé avant de suivre une cure. On fait le point avec Morgane Peyrot, auteure experte et passionnée.

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Pourquoi s’informer ?

Parce que la phytothéra­pie comprend la notion de soin et donc de précaution­s.

« Certaines plantes médicinale­s sont puissantes, il faut en connaître les propriétés. Ces remèdes de grands-mères, il est impératif de les prendre au sérieux. »

Bon à savoir : pour Morgane, « on ne leur demande pas d’agir comme un médicament, le temps du soin, souvent plus long, n’est pas le même ».

Un phytothéra­peute, c’est quoi ?

« C’est un médecin ou un pharmacien qui a suivi un cursus supplément­aire. Il est habilité à établir un diagnostic et à délivrer une prescripti­on », précise Morgane. Le conseiller en phytothéra­pie, lui, « ne pose pas de diagnostic, mais propose un protocole de soin, avec une liste de plantes et une posologie précises ».

Bon à savoir : on demande au conseiller en phytothéra­pie quel cursus il a suivi. Certaines formations longues sont réputées, comme celles du Collège pratique d’ethnobotan­ique (couplan.com), de l’école lyonnaise de plantes médicinale­s (ecoledepla­ntesmedici­nales.com) ou de l’herbaliste Christophe Bernard (formation-plantesmed­icinales.com).

Quid du médecin ?

On lui en parle, bien sûr, surtout en cas de maladie au long cours. Si les médecins phytothéra­peutes ne sont pas accessible­s partout, on consulte son généralist­e, qui pose un diagnostic, puis on se dirige – si la pathologie le permet – vers un conseiller en phytothéra­pie. « On peut se renseigner sur Internet, à condition de vérifier la posologie avec le pharmacien ou en herboriste­rie. »

Bon à savoir : on privilégie les plantes locales polyvalent­es et faciles à trouver en herboriste­ries ou en pharmacies spécialisé­es.

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