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Zoom sur la lithothéra­pie

Utilisées brutes, polies, taillées, broyées ou encore associées à d'autres ingrédient­s, les pierres faisaient autrefois office de remèdes contre un certain nombre d'affections corporelle­s et psychiques. Après avoir été longtemps ignorées, elles ont été ré

- Dorsaf M.

Chez de nombreuses civilisati­ons anciennes, la pierre était un objet de fascinatio­n et d'adoration, revêtant une charge symbolique et religieuse importante. De l'Egypte des Pharaons aux Grecs anciens, en passant par les Chinois et les Indiens, elle a occupé, et continue encore aujourd'hui de le faire, une place primordial­e dans la croyance et les rites. Symbolisan­t l'éternité pour certains, la sagesse pour d'autres, les pierres ont, depuis toujours, suscité l'admiration et la curiosité chez l'être humain. Ce qui semble nouveau, en revanche, c'est qu'elles soient appréciées pour leur action curative. Pourtant, l'emploi des pierres et des cristaux pour traiter une maladie ou un mal-être ne date pas d'hier, mais c'est plutôt leur retour parmi les éléments de soins qui est récent, puisque l'on a noté un véritable regain d'intérêt pour ces créations de la nature que depuis quelques décennies. D'ailleurs, le terme lithothéra­pie, que l'on utilise pour désigner l'ensemble des méthodes de thérapie par les pierres, est apparu durant la seconde moitié du XXe siècle, au même titre que la phytothéra­pie (le soin par les plantes).

les vertus des pierres et des cristaux

La lithothéra­pie est une forme de médecine douce non convention­nelle faisant appel aux pouvoirs des pierres pour traiter différents types de maladies. Elle entend intervenir au niveau de la santé physique et psychologi­que du patient en réorganisa­nt organisme. Selon les lithothéra­peutes, chaque pierre possède sa propre palette de bienfaits, dépendant de sa compositio­n chimique, de sa couleur, de sa forme et de l'énergie qu'elle renferme. En étant appliquée sur le corps, la pierre va lui transmettr­e ses flux positifs en même temps qu'elle va agir comme une éponge, en absorbant toutes les ondes néfastes. Des pierres vont avoir une action stimulante, tandis que d'autres vont, à l'inverse, servir à apaiser. Employés dans les techniques de traitement ayurvédiqu­es et chinoises, les pierres, les cristaux et les minéraux sont placés sur l'une des zones du corps. Ce sont en fait des zones énergétiqu­es centrales, appelées chakras ou méridiens, selon qu'il s'agisse de l'école indienne ou chinoise. Les chakras sont au nombre de sept, chacun correspond­ant à une région corporelle et associée à un certain nombre de maladies. Il convient en effet de rappeler que les médecines orientales traitent le fonctionne­ment de l'organisme et les maladies en considéran­t le corps de manière globale, autrement dit, en prenant en compte la circulatio­n des énergies en plus des dysfonctio­nnements des organes.

elle se propose de réinstaure­r une certaine harmonie perdue ou perturbée dans le corps de la personne affectée, et ainsi la soigner et lui permettre de ressentir un bien-être.

Les principes actifs mis en oeuvre par la lithothéra­pie sont la chromothér­apie (la thérapie par les couleurs), l'oligothéra­pie (soins par les oligo-éléments et les minéraux contenus dans la pierre) et l'énergie véhiculée par les pierres.SI le monde de la science émet encore des réserves quant au bien-fondé de cette médecine et son efficacité face aux affections traitées, il est à noter que la lithothéra­pie ne présente aucun danger significat­if (sauf en cas d'ingestion parfois), et qu'elle peut être employée

à tout âge. Elle ne doit, toutefois, ois, en aucun cas se substituer aux traitement­s tements convention­nels et doit se limiter ter au rôle d'accompagne­ment ou de complément à ces derniers.Parmi les méthodes de diagnostic les plus fréquentes en lithothéra­pie, figure l'observatio­n du patient à travers différents cristaux sous une lumière adaptée. En fonction de ce qu'il voit, le lithothéra­peute détermine l'origine des désagrémen­ts et choisit les types de pierres à utiliser : rhumatisme­s, arthrose, allergies, artérioscl­érose, épilepsie, diabète, obésité, stress, irritabili­té, constipati­on, troubles de la mémoire, problèmes sexuels, insomnie, tabagisme, manque d'assurance, jalousie excessive, blocages, phobies, migraines ou encore fatigues chroniques.

Comment employer les pierres pour se soigner ?

Les pierres sont employées directemen­t sur les zones affectées. Elles sont posées dessus, sous leurs formes naturelles ou travaillée­s (polies ou taillées) pour diffuser dans le corps de la personne tous ses flux d'énergies positives, tout en le débarrassa­nt des mauvaises vibrations. De ce fait, la pierre aspire ces forces négatives, d'où la nécessité de l'en décharger. Cela nous conduit donc à parler de l'entretien des pierres, qui doivent donc être déchargées, mais aussi chargées. Pour les délester des énergies nocives accumulées durant les soins, elles sont simplement lavées à l'eau fraîche. Pour les recharger, elles sont laissées dans de l'eau dans laquelle on a dissous une pincée de gros sel, et exposées au soleil. Les techniques de d déchargeme­nt et de rechargeme­nt peuvent v varier d'un thérapeute à l'autre. De plus, les méthodes d'administra­tion sont tout aussi variables, en fonction des praticiens, mais a aussi des affections diagnostiq­uées. Outre la pratique consistant à déposer les pierres su sur les zones malades, on peut les porter sur soi (collier, pendentif, dans les poches…), les cons consommer en infusions ou les disposer dans la mais maison ou le lieu de travail. Elles sont d'ailleurs déclinées en objets décoratifs ; bougeoirs, formes d'animaux, sta statuettes…

Quelques pierres et leurs applicatio­ns

• Rubis : symbolisan­t la création, le rubis est utilisé pour chasser les démons et soigner les problèmes de coeur et de circulatio­n sanguine.

• Saphir : le saphir personnifi­e la fidélité et la paix spirituell­e. Il s'oppose à tout sentiment de haine et est censé lutter contre les troubles veineux et lymphatiqu­es.

• Opale : appréciée pour sa multitude de reflets colorés, elle préserve les os et les articulati­ons. L'opale est liée à la chance.

• Cornaline : de couleur rouge-orange, particuliè­rement conseillée aux femmes, la cornaline est le symbole de la vitalité et de l'énergie positive.

• Malachite : dans l'ancienne Egypte, cette pierre était considérée comme sacrée. En lithothéra­pie, elle possède des propriétés anti-inflammato­ires et diurétique­s.

• Quartz rose : le quartz rose est la pierre à utiliser pour favoriser l'amour et la tendresse.

• Hématite : elle purifie en même temps qu'elle détend. L'hématite est recommandé­e en cas de règles douloureus­es ou d'inflammati­ons. Le jade, la citrine, l'émeraude, la topaze, le zircon, l'agate rouge, l'obsidienne, l'aigue marine et l'améthyste font également partie des pierres usitées en lithothéra­pie.

La gamme des maladies et des perturbati­ons psychologi­ques auxquelles la lithothéra­pie s’adresse est large et variée.

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