Les allergies du printemps
Vous constatez que votre enfant a le nez qui coule, les yeux rouges ou qu'il éternue au printemps ? Il se peut que cela soit dû à une allergie de printemps. En effet, l'arrivée du printemps signe le retour des allergies, communément appelées rhume des foi
Qu'est-ce qu'une allergie de printemps et comment la reconnaitre ?
L'allergie de printemps est une allergie aux pollens des arbres, des graminées et aux moisissures. Elle atteint son pic entre avril et juin et peut se prolonger jusqu'en septembre. Elle apparait généralement à partir de l'âge de 4 ans. Pour reconnaitre cette allergie de printemps, rien de plus simple : elle a les mêmes symptômes qu'un rhume, à savoir le nez qui coule, des éternuements fréquents, un nez qui démange et une petite toux d'irritation. L'enfant se frotte constamment les yeux. Certains parents constatent, rarement, des éruptions cutanées sur le visage et les mains. Si ce « rhume » persiste, il s'agit bel et bien d'une allergie de printemps ! Précisons toutefois que seul un médecin peut diagnostiquer une allergie grâce à des prick- tests. Pour cela, il va déposer une goutte de chaque allergène sur la peau de l'avant-bras ou du dos et si une papule apparait, le test est positif.
Les principales causes des allergies de printemps
Les causes exactes des allergies de printemps sont encore méconnues de nos jours mais ce qui est sûr c'est que le bagage génétique y est pour quelque chose. Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres aux allergies car elles possèdent des terrains atopiques. Cela veut dire qu'elles vont réagir de manière exagérée au contact des allergènes.
Qui sont les personnes à risque ?
Du moment où l'hérédité est un facteur important dans l'apparition des allergies, si les deux parents souffrent d'allergie, le risque que l'enfant en souffre aussi est élevé. De plus, les études démontrent que les hommes sont plus touchés par les allergies de printemps et c'est surtout l'ainé de la famille qui est plus exposé que le reste de la fratrie.
Comment éviter le contact avec l'allergène ?
Votre enfant est sujet à des allergies de printemps ? Pour alléger ses souffrances, il faut lui éviter tout contact avec l'allergène. Pour commencer, il est nécessaire d'éviter la tonte des pelouses quand l'enfant est dehors. Le bout de chou ne doit en aucun cas se rouler dans l'herbe. Au cas où cela arrive, l'étendre sur une couverture. De la même manière, avant d'emmener votre enfant en promenade, il est important de vous informer sur l'activité des pollens dans la région. Dans tous les cas, après quelques heures dehors, une douche est nécessaire en rentrant pour se débarrasser du pollen accumulé durant la journée.
Traiter l'allergie de printemps par les plantes
Il existe des remèdes naturels qui soignent les désagréments des allergies de printemps :
L'ortie : connue pour ses propriétés antihistaminiques, cette plante apaise les symptômes du rhume des foins.
La menthe poivrée : antalgique, antiinflammatoire, elle soulage la congestion nasale grâce à sa concentration en menthol.
L'estragon : riche en coumarine et en antioxydants, c'est un excellent antiallergique qui empêche la sécrétion d'histamine.
La quercétine : antihistaminique naturel qui décongestionne et apaise l'irritation des yeux
L'huile complète de périlla : sa richesse en oméga 3 lui permet de renforcer l'organisme
Le miel : il est recommandé d'opter pour le miel local, moins sensible aux pollens environnants.
Allergies de printemps non traitées : les complications possibles
Il ne faut surtout pas prendre les allergies de printemps à la légère ! Si elle n'est pas traitée, la maladie peut s'aggraver et se transformer en sinusite. Chez l'enfant, l'allergie de printemps augmente le risque d'otite moyenne.