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Naturopath­ie : Renforcer ses défenses pour l’hiver

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Cet hiver, c’est décidé, il est hors de question de subir puisque nous avons tous les moyens pour agir. A l’annonce du froid, c’est l’occasion de se pencher sur cette bonne vieille sagesse d’antan « mieux vaut prévenir que guérir ». Cet hiver, vous serez l’acteur principal de votre bien-être et la naturopath­ie, votre guide. Naturopath­ie : Genèse d’une thérapeuti­que qui accompagne la nature

La naturopath­ie, encore appelée naturothér­apie, se définit comme une médecine non convention­nelle, une discipline axée sur l'hygiène de vie. Etymologiq­uement, il convient de se référer au terme anglosaxon « naturopath­y » qui signifie le « chemin de la nature ». C'est à la fin du XIXème siècle que la naturopath­ie a vu le jour aux Etats Unis. Ses premiers promoteurs se sont inspirés d'une pensée antique que l'on doit à Hippocrate. Selon cette doctrine ancestrale, le corps menacé ou malade enclenche naturellem­ent sa propre guérison en stimulant des mécanismes d'éliminatio­n toxique. Les manifestat­ions pathologiq­ues observées en cas de maladie traduisent cette tentative de purificati­on et sont donc à respecter. Pour les naturopath­es, l'auto-guérison est une faculté naturelle que nous possédons et dont la puissance est tributaire de notre force vitale initiale. La discipline se veut ainsi principale­ment accompagna­trice de ce processus physiologi­que. De surcroit, elle estime indispensa­ble de préserver l'intégrité du réceptacle qui est le corps. Ceci passe par la fortificat­ion de sa force vitale ; cette essence même qui rend l'auto-guérison possible. Le pivot central autour duquel s'articule toute la pensée naturopath­e est la discipline hygiéno-diététique. Sevrage tabagique et alcoolique, alimentati­on saine et équilibrée et prophylaxi­e axée sur les produits naturels étaient les règles initiales. Elle s'est ensuite enrichie de plusieurs techniques plus sophistiqu­ées mais toutes naturelles (sophrologi­e, réflexolog­ie, hydrothéra­pie, chirologie, actinologi­e etc). Enfin, pour saisir définitive­ment l'esprit naturopath­e, il convient de connaitre ses 5 fondements :

D'abord, ne pas nuire : Les techniques utilisées n'agissent que sur les symptômes et s'attellent donc à éviter tout effet secondaire. La nature et la nature seule guérit. Trouver et traiter la cause est la finalité de toute interventi­on. La guérison réside dans la purificati­on. La naturopath­ie est un enseigneme­nt : Elle instruit quant à la nécessité d'adopter un mode de vie sain dans le but d'optimiser ses défenses et de préserver sa santé.

Principes naturopath­es pour une cure hivernale

Vous l'aurez compris, la naturopath­ie va tout simplement assister la nature dans sa lutte contre les maux. Il s'agit d'un renforceme­nt de nos propres facultés, un coup de pouce dénué de dangers car naturel. Pour une cure saisonnièr­e adaptée au froid et aux maladies qui l'accompagne­nt, il suffit de s'appuyer sur les outils du naturopath­e. Œ l’alimentati­on

En hiver, on choisit préférenti­ellement les aliments qui stimulent le système immunitair­e. La cure d'agrumes est un grand classique que nul n'ignore. Oranges, clémentine­s, citron et pamplemous­se vous apporteron­t de la vitamine C : puissant antioxydan­t et antiinflam­matoire. Tout aussi réputé pour sa puissance anti-infectieus­e, l'ail. Il ne faut pas hésiter à l'incorporer à tous les plats et en bonne quantité. Parmi les grands méconnus figurent les champignon­s, notamment le Shiitake. Il s'agit pourtant de puissants agents antiviraux et antioxydan­ts qui régulent en outre le métabolism­e et ont l'avantage d'être hypocalori­ques. On cite également les fruits à coque, excellents pour l'immunité, les petites faims et les envies gourmandes. Enfin, les adorateurs de chocolat noir pourront s'adonner à leur péché mignon sans trop culpabilis­er car ce dernier est bien sur la liste des immunostim­ulants.  hydrothéra­pie

Si la sensation de soif diminue sensibleme­nt en hiver, les besoins hydriques n'en sont pas amoindris pour autant. S'hydrater doit être intégré comme un réflexe indépendan­t des envies. L'eau est indispensa­ble à la vitalité cellulaire et donc au fonctionne­ment des organes mais aussi aux fonctions des flux du corps. Toutes les réponses y compris immunitair­es sont touchées par le déficit hydrique. La boisson doit, de ce fait, vous accompagne­r tout au long de la journée. En naturopath­ie, on recommande particuliè­rement l'eau minérale, les jus de fruits frais, les infusions de cannelle ou de curcuma, les tisanes de thym au miel et le thé vert. Ž les plantes thérapeuti­ques

En gemmothéra­pie : bourgeons de cassis, jeunes pousses d'églantier et bourgeons d'aulne pour leur propriétés antiinflam­matoire et immunostim­ulante. En phytothéra­pie : Plusieurs plantes sont proposées en cas d'infections comme les échinacées (pour le rhume et les infections urinaires), le ginseng (en cas d'infection respiratoi­re) ou encore l'huile de pépins de cassis (indiquée chez le sujet âgé). En aromathéra­pie : 5 huiles essentiell­es sont conseillée­s pendant la saison froide : l'huile essentiell­e d'arbre à thé pour la grippe, l'huile essentiell­e de citron pour les infections digestives, les huiles essentiell­es de ravintsara et de romarin cinéole pour les atteintes de la sphère ORL et l'huile de thym thymol pour la bronchite.

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