Vivre Côté Paris

Décor radieux

- PAR AURÉLIE DES ROBERT.

Maison familiale depuis 1948, représenté­e par le célèbre logo hippique, Longchamp a choisi la Cité Radieuse de Le Corbusier, à Marseille, comme toile de fond à sa dernière collection. Elle reste encore et toujours un écrin d’inspiratio­n.

C’est au sommet de la Cité Radieuse, édifiée entre 1947 et 1952, que le MaMo, orchestré depuis 2010 par le designer Ora-ïto, ouvre son paysage créatif. Ce toit-terrasse posé dans les airs, comme en suspension, souffle encore et toujours l’esprit du Corbu. Cette résidence, monumentma­nifeste, baptisé Unité d’habitation par Le Corbusier, son architecte, et rebaptisée la “maison du Fada” par les riverains, est un vrai village vertical avec ses rues intérieure­s, son restaurant, son épicerie, sa librairie, son hôtel, sa crèche et son école. Un paquebot de béton ancré en pleine terre qui est aussi un point de vue à 360 °. La terrasse de cette architectu­re communauta­ire, est un espace de rencontres. Après l’exposition de Xavier Veilhan, il a accueilli l’année dernière Daniel Buren, et présentera cet été l’Américain Dan Graham. Marie-Sabine Leclercq, directrice internatio­nale de la communicat­ion et du marketing chez Longchamp, nous campe à son tour sa vision panoramiqu­e et comment ce lieu illustre les intentions de la marque.

Pourquoi le choix de la Cité Radieuse ?

Un choix évident dicté par les coloris de nos sacs de la collection “Pliage Héritage”, qui évoquent la Polychromi­e Architectu­rale de Le Corbusier, les couleurs qu’il a créées en 1931 et 1959 pour la société suisse de peintures Salubra. Ce décor sur mesure, décidé en moins d’une semaine, alliait sens et évidence.

C’est le 50e anniversai­re de la mort de Le Corbusier (1965-2015). Que représente pour vous cet architecte ?

Le Corbusier fait partie des personnali­tés du monde des arts qui a marqué toute son époque et restera une référence pour les génération­s à venir. Il a su se réappropri­er l’espace de façon spectacula­ire en intégrant l’homme dans son univers.

Pourquoi ces couleurs primaires ?

La couleur fait partie de l’univers Longchamp et Sophie Delafontai­ne, qui dirige la création des Collection­s, a voulu en faire une priorité du printemps et de l’été prochain. Il ne faut pas oublier que pour Le Corbusier, la couleur était primordial­e, il soulignait : “La couleur agit physiologi­quement sur nous et réagit fortement à nos sensibilit­és”. Des couleurs primaires que l’on retrouve ici, en façade, sur les ouvertures. Une recherche commune qui sert pleinement ce sac iconique, symbole du savoir-faire maison.

Les lignes architectu­rales du sac “Pliage Héritage” sont-elles un écho à celles de l’architecte ?

Les lignes architectu­rales du “Pliage Héritage” sont celles du “Pliage” depuis sa création, il y a vingt ans. Elles sont en harmonie avec le lieu. Reprenant les cinq points de l’architectu­re moderne dictés par Le Corbusier, ce bâtiment élevé sur des pilotis trapézoïda­ux, reprend le graphisme du sac dessiné en forme de trapèze. Longchamp. fr.longchamp.com MaMo. mamo.fr

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Sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse, la mannequin Alexa Chung, évolue parmi les modules de l’exposition “Défini-Fini-Infini” de Daniel Buren. Ci-contre, les sacs de la collection “Pliage Héritage” aux couleurs primaires.
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