Fenêtre sur cour
Série Limitée Louise revisite le charme du lin froissé. Un showroom à vivre loin du bruit de la ville.
Coup de torchon sur le linge maison. Série Limitée Louise revisite le charme du lin froissé en impressions bucoliques et photos vintage. Un souffle de nostalgie, en écho à sa maison-atelier. Un showroom à vivre loin du bruit du monde.
Vivre à Paris, pourquoi pas, mais pour cette Niçoise passionnée de cuisine, de beau linge et d’art de vivre, il ne fallait pas pour autant s’éloigner de ses fondamentaux. Être au calme, dans un écrin de verdure en rez-de-jardin comme dans une maison, correspondait à sa recherche d’équilibre. Une gageure quand le budget n’est pas optimal et que s’y additionne l’exigence d’un espace à vocation privée mais aussi professionnelle, dans lequel le client doit se sentir bien accueilli. Un cahier des charges qui rend le projet hypothétique. C’est une ancienne réserve d’une boutique, installée dans une impasse, qui sera choisie. Un mouchoir de poche alambiqué, prisonnier d’une montagne de cartons empilés, qui donne sur une cour pavée, grignotée par la nature. Aucune ouverture au départ, mais le charme de cette promesse de verdure porte l’idée d’une belle métamorphose. Ouvrir en grand, abattre les murs et créer un miniloft, pour donner à cette remise exiguë de quarantehuit mètres carrés, l’allure d’une petite maison bucolique. Dans un espace puzzle bien conçu, la cuisine est une vraie cuisine, deux bureaux, une chambre isolée par des métrages de lin, un coin repas, un séjour avec un canapé et une belle verrière façon atelier, réalisée par le spécialiste Simon Drotter. Elle ouvre la façade sur une nature très libre. Parfois même certains arbustes en pot migrent à l’intérieur, brouillant les limites du dedans et du dehors. Un terreau d’inspiration idéal pour Louise Jourdan-Gassin, créatrice de la marque de linge de maison Série Limitée Louise. Du lin lavé qui se froisse de la plus jolie manière, imprimé de photos anciennes anonymes ou d’illustrations vintage, à l’aide d’encres à l’eau non toxiques. Torchons, tabliers, serviettes de table, assiettes, déclinent cette imagerie nostalgique dans un esprit grisaille, sur textile ou porcelaine, en duo noir et blanc et fond de couleurs. Des torchons qui pavoisent en cuisine, illustrés de scènes de vie d’autrefois, dans lesquels on roule la miche de pain du jour. Mais aussi, des sacs cabas pour le marché et une série de housses de coussins à gros carreaux, dans un esprit campagne bohème. Tout est beau et pourtant tellement simple. Série Limitée Louise. serielimiteelouise.com
Page de gauche, en haut, Louise Jourdan-Gassin, la créatrice de la marque Série Limitée Louise. Autour du bureau, sur l’étagère, lettres anciennes chinées en Belgique, lampe, Jieldé, affiche-portrait du Corbusier. Sur la chaise, sac cabas en lin lavé, collection Carreaux, Série Limitée Louise. En bas, dans la salle de bain en tadelakt, baignoire et lavabo ancien, Alphamétal, linge d’office en lin lavé, collection Carreaux, Série Limitée Louise. Page droite, dans la chambre, protégée par un rideau en lin, sur le lit, un jeu de coussins en lin lavé, collection Carreaux, Série Limitée Louise, est associé à des draps, Caravane. À côté, une lampe Gras, DCW Éditions, et sur une table bistro, pied en fonte et plateau en bakélite, chinée aux Puces de Saint-Ouen, des vases, Merci. Sur le mur du fond, une oeuvre de Gérard Traquandi.