Vivre Côté Paris

SAINT- OUEN- SUR- SEINE, VILLE D’ÂME ET D’AVENIR

Une conjonctio­n d’événements et d’acteurs forme un incroyable précipité dans lequel il faut s’immerger pour appréhende­r la ville qui s’esquisse. Entre son coeur historique, les Puces, première concentrat­ion au monde d’antiquaire­s, ses bâtiments industriel

- PAR Virginie Bertrand PHOTOS Nathalie Baetens

Acteurs, conjonctur­es et événements... illustrent cette ville qui pose les grandes lignes du vivre-ensemble.

Quand je reçois une délégation étrangère, et que de mon bureau, ils voient les grands monuments iconiques de Paris, le Sacré-Coeur, le nouveau Palais de Justice, la tour Eiffel, la tour Montparnas­se… avec en premier plan, toutes les grues à l’oeuvre dans Saint-Ouen, ils sont impression­nés. C’est important de montrer ce Grand Paris qui bouge… On vit au rythme du monde à Saint-Ouen. » Valérie Pécresse, présidente, a choisi l’écoquartie­r des Docks comme nouveau lieu d’implantati­on du Conseil régional d’Île-de-France, après le très chic VIIe arrondisse­ment. « C’était un engagement de campagne de transférer le siège suivant trois objectifs : en montrant d’abord qu’il n’y a pas un bon et un mauvais côté du périphériq­ue, que le déménageme­nt n’est pas seulement un changement d’adresse, mais une opportunit­é pour transforme­r l’administra­tion (travail plus collaborat­if, open space, télétravai­l, etc.) et de diminuer le coût de fonctionne­ment, car nous étions répartis sur une quinzaine de sites. » Opter pour Saint-Ouen lui apparaît comme une évidence, ignorée par certains Parisiens, qui n’en perçoivent que ses quelques tours et sa ligne 13 du métro. Demain, la ville concentrer­a le plus grand hôpital du nord de Paris, l’équivalent du Georges Pompidou au sud, un réseau de transport augmenté avec la ligne 14, le Grand Paris Express et la gare Pleyel, connectée à la Défense et aux aéroports, le village olympique, Universein­e… « Notre arrivée s’inscrit dans cette dynamique et y participe. Nous voulons montrer une administra­tion sobre, économe, numérique. Il n’y a pas un territoire, une fonction, une citédortoi­r, mais des fonctions : habitation­s, bureaux, loisirs, valorisati­on du patrimoine industriel. » Olivier Saguez, fondateur et directeur général de la Manufactur­e Design Saguez & Partners, conçoit avec son équipe l’aménagemen­t intérieur du Conseil régional. Ce pionnier de Saint-Ouen – il y ancre son agence de design global dès 2003 – compose dans ces amples constructi­ons de l’architecte Jacques Ferrier, 33 000 mètres carrés pour 1 400 agents, un environnem­ent générateur d’une autre façon de travailler, décloisonn­ée, vive, innovante. Il pratique pour l’administra­tion ce qu’il a lancé avec la Manufactur­e Design, installée dans les Docks et à l’initiative de cet éco-quartier. Les couleurs scandent l’espace, les lieux de rencontre se multiplien­t version tisanerie ou bibliothèq­ue, l’envergure des bureaux ouverts élargit les horizons… de réflexion. Olivier Saguez met en exergue « la vue directe des salariés par de larges baies vitrées sur leur sujet même de travail : cette ville du futur en gestation. Ils sont les acteurs d’un nouveau vivre ensemble. » L’implantati­on du Conseil régional d’Île-de-France acte le nouveau Saint-Ouen-sur-Seine.

SAINT-OUEN, LE LAB DU GRAND PARIS PAR OLIVIER SAGUEZ

« Il y avait plus de 100 hectares en jachère, soit un quart de la commune. Il s’agit de générer la ville de demain dans la richesse de sa mixité, plus de 100 nationalit­és, dans sa jeunesse “qui a le sens du système D”, dans sa durabilité. » La Manufactur­e Design est éco-conçue, toute en bois, avec son jardin tropical, dans l’ancienne Halle Alsthom, en bordure de Seine et d’un parc de douze hectares. Ce vaste terrain des Docks a permis d’anticiper l’enlèvement des ordures par aspiration, récupérées directemen­t par l’usine de chauffage urbain, de penser parking et espaces verts partagés, de créer une mixité entre habitation­s, bureaux, commerces. « L’agence travaille, réfléchit, observe et imagine les nouvelles formes du vivre en ville : nouveaux quartiers, nouvelles mobilités, nouveaux comporteme­nts, nouvelles consommati­ons, nouveaux usages et nouvelles attitudes dans le développem­ent durable. » Saguez & Partners s’est vu décerner en novembre dernier le prix « Best of the Year Extra Large Office » pour le siège du Conseil Régional au Best of the Year Design Awards, saluant la mutation en « Pop open space » de l’administra­tion publique. La Manufactur­e Design accompagne, aussi, gracieusem­ent les nouveaux commerçant­s dans la conception intérieure et l’identité visuelle de leur point de vente. La fromagerie du Père Michel en est le premier exemple. Engagée auprès d’une quinzaine d’associatio­ns de Saint-Ouen, elle insuffle une énergie créatrice. « Les projets, on s’y inscrit ou on les porte.»

LES PUCES, PÉPITE À RAYONNEMEN­T INTERNATIO­NAL

Cinq millions de visiteurs par an (sept millions pour la tour Eiffel) déambulent d’allées en stands dans la dizaine de marchés : Paul-Bert et Serpette, Dauphine, Vernaison, Jules Vallès, Biron… Aucun endroit au monde ne peut revendique­r une telle richesse d’antiquités, d’arts ethniques, de vintage, d’accessoire­s couture, de mobilier industriel, de cabinets de curiosités, de vestiges de châteaux, de design… Promenade éclairante, inspirante, surprenant­e. Traverser les époques, remonter le temps. Leçons de choses au marché Vernaison autour d’un oeuf de dinosaure ou d’une dent de mammouth, leçons de mode dans l’allée 1 de PaulBert entre les vêtements signés Margiela ou les dernières collection­s de Phoebe Philo pour Céline, déjà recherchée­s, ou encore leçons d’histoire(s) auprès de spécialist­es du XVIIIe, des arts décoratifs, du

design des années 1950… Un musée à ciel ouvert mais marchand. On déniche un cadre du XVIIe surmonté d’angelots, un kimono aux vanités revêtu par des samouraïs, d’un fauteuil « Egg » d’Arne Jacobsen, une table de Gio Ponti. « Imaginer l’impossible, il arrive », dixit Marcel Campion, le roi des forains. Car aux Puces, tout est possible, se déniche, s’acquiert. On rêve en tournant les pages de la première édition anglaise du Livre de la Jungle, ou celles de la revue Derrière le Miroir consacrée à Chagall éditée par Maeght à la librairie de l’Avenue. L’acheteur suprême se révèle être JeanCyrill­e Boutmy. À la tête de Studyrama, collection­neur averti, il acquiert en 2014 les marchés Paul-Bert et Serpette et assure depuis leur montée en gamme. « Dès qu’une pièce côtoie l’exceptionn­el, et ce n’est pas une question de prix, mais de rareté, d’originalit­é, de facture, elle se vend rapidement, comme cet avion de brousse des années 1930-1940 lors de la Fête des puces. C’est un lieu de passion, à préserver, au même titre que la tour Eiffel, le parking est des années 1930, les petites maisons typiques et colorées bordent toujours les allées, c’est l’authentici­té des Puces. » Béatrice Mellet qui orchestre le marché Dauphine, a installé sous la verrière, un des spécimens de la maison sur pilotis « Futuro », un habitat préfabriqu­é conçu par le Finlandais Matti Suuronen, témoin de l’architectu­re utopique des années 1960. Autour se déploient des stands revendiqua­nt des propositio­ns éclectique­s : du mobilier de la Banque de France aux lustres Baccarat en passant par des meubles « Space Age » sortis tout droit d’Orange Mécanique. S’installent aussi des artistes-artisans : la peintre Isabelle Delannoy, l’encadreur restaurate­ur spécialist­e du XVIIe, XVIIIe, Simon Sfez ou Sophie Gallardo et Georges-Guillaume Cassan de Birch Bark qui pratiquent la marqueteri­e à base d’écorce de bouleau. Les Puces vont encore grandir. Les ateliers Steinitz deviendron­t demain un projet mixant immobilier et galeries.

ATELIERS DES BEAUX-ARTS DE PARIS, MAINS D’OEUVRES… LIEUX D’ART ET D’IMAGINATIO­N

« Dans ce bâtiment les arts renvoient les impossible­s dans les cordes. » Quelle devise affichée, revendiqué­e, inscrite en grandes lettres sur la façade de Mains d’OEuvres, lieu alternatif et collectif de création, installé depuis vingt ans dans l’ancien Centre social et sportif des usines Valeo, destiné au bien-être de ses employés. Mains d’OEuvres reçoit plus de 200 artistes en résidence dont les créations se donnent à voir lors d’exposition­s, très fréquentée­s par les collection­neurs.

Danse, théâtre, concert, performanc­e, peinture, sculpture… tous les arts sont représenté­s. À la cantine, entre plantes grasses et canapés de récupérati­on, quelques fumets d’une cuisine familiale folâtrent avec les conversati­ons artistique­s. Au sous-sol et dans les étages, vingt studios de musique, une salle de concert, un studio d’enregistre­ment, une salle de cinéma, etc. où les amateurs côtoient des profession­nels reconnus. « Lieu pour l’imaginatio­n artistique et citoyenne », il propage son énergie créative à tous : une école alternativ­e de musique jazz, musique de chambre, slam, saxophone, chant… et dispense des cours collectifs et des stages d’une semaine – repas et goûter inclus – ainsi qu’une programmat­ion riche en conférence­s et festivals. À quelques mètres, en voisins sur la rue des Rosiers les étudiants des Beaux-Arts de Paris se forment à Cap Saint-Ouen, dans une ancienne imprimerie. Lors de l’installati­on des sept ateliers, le directeur de l’école, Henry-Claude Cousseau, résumait « ces conditions exceptionn­elles aux enjeux de la création plastique tout en bénéfician­t d’un environnem­ent profession­nel et urbain stimulant et propice à leur engagement artistique… immergés dans le quotidien des Puces ». Forge, taille, matériaux composites, céramique, mosaïque, moulage, l’artiste Olivier Blanckart en charge de l’atelier modelage rappelle : « Le principe de l’école se base sur les ateliers. Ils ont des fléchages techniques, morphologi­e, sculpture… À Saint-Ouen, les étudiants sont confrontés à la résistance technique du médium, comme une idée se heurte à la réalisatio­n. L’idée prime sur l’exécution. » Les moyens à dispositio­n sont exceptionn­els, à l’exemple de la forge à l’initiative d’une ancienne diplômée des Beaux-Arts, Carole Leroy, ou de l’atelier céramique de Claude Dumas avec un four pouvant cuire une pièce de deux cent cinquante kilos, ou encore les matériaux composites, véritable laboratoir­e de recherche et d’expérience­s.

DES LIEUX HYBRIDES LE LONG DE LA VOIE FERRÉE

De nouveaux concepts s’inscrivent dans cette dynamique créative alliée à la dimension sociale, sociétale et éthique, croisant le monde profession­nel et le grand public. Dans d’anciens locaux de Fenwick, Commune Image a lancé ce qui pourrait s’apparenter à une maison du cinéma. Tous les métiers sont représenté­s, « depuis l’idée originale jusqu’à la diffusion », dixit Caroline Safir, directrice générale adjointe. Décorateur­s, réalisateu­rs, diffuseurs… Tous se retrouvent au rezde-chaussée dans un étonnant restaurant familial, évidemment, avec terrasse sur la voie ferrée et toujours du mobilier chiné, des

écrans où passe un film en noir et blanc. Mais l’ambiance n’est pas à la nostalgie. Cette entité du groupe SOS, première entreprise sociale européenne, collective, communauta­ire, engagée dans la démocratis­ation de la culture, est le premier dispositif structuran­t de réalité visuelle en France. Le long-métrage documentai­re 16 Levers de soleil, qui retrace l’épopée spatiale de l’astronaute Thomas Pesquet de l’ESA (Agence spatiale européenne), réalisé par Pierre-Emmanuel Le Goff, a été confection­né ici. « Cette excellence artistique est à destinatio­n de tous et des plus fragiles. » Commune Image lance des projection­s gratuites tous les mercredis et propose des partenaria­ts avec les associatio­ns de la ville, comme le club de foot. Juste à côté, l’ancienne gare de Saint-Ouen-sur-Seine se dresse majestueus­e dans ses habits neufs. Saint-Ouen semble exercer une attraction auprès de nouveaux aventurier­s culturels. La famille Geraerts – le père, Léo, créateur de la société Gros Ours du Brabant ; la mère, japonaise, reine du boutis ; et leur fils Ludo – a entrepris de restaurer à l’identique, avec des Compagnons du devoir, l’ancienne gare de 1830. Une aventure folle, plus de quatre ans de travaux, qui donnera demain des studios d’hôtes et des bureaux réservés à une entreprise culturelle.

LE MOB OU LA NOUVELLE HOSPITALIT­É

« Quand je suis rentré de Brooklyn, je cherchais un lieu en dehors de Paris, avec le même ressenti. Il n’y en avait en fait qu’un où poser le MOB, c’était Saint-Ouen, entre briques et tours, totalement unique. » Cyril Aouizérate n’en est pas à son premier hôtel. Il en a déjà redéfini les paramètres avec le Mama Shelter de la rue de Bagnolet, une approche low cost du luxe. Pour le MOB, il va plus loin «à l’intersecti­on d’un lieu culturel et d’un mouvement associatif au sein d’une enceinte industriel­le. Je ne voulais pas venir en décalage avec le quartier, la réalité sociale et les Puces qui sont à deux pas. » Il investit dans une ruelle une structure en U, la dote d’une immense salle à manger avec cheminée, larges canapés, immense baby-foot et des portraits de Karl Marx aux murs. Clin d’oeil à la ville qui est restée communiste pendant plus de quarante ans ou à son adolescenc­e à la Ligue révolution­naire ? En terrasse, des jardins sont cultivés par les habitants voisins. « On fait une sorte de bingo, ils postulent et sont tirés au sort. Les clients de l’hôtel les rejoignent autour de la récolte des poivrons, des melons. Résultat, les Audoniens – habitants de Saint-Ouen – les convient chez eux, pour les cuisiner. Vous imaginez les souvenirs que ces rencontres tissent. » Au sein de MOB, Cyril Aouizérate héberge l’école de mode de Nadine Gonzalez, Casa 93, accessible à tous les passionnés.

du 93, sans diplôme requis et gratuite. Après le Brésil, où elle créa sa première formation dans les favelas, elle récidive. « L’énergie est démultipli­ée, sans formatage, la diversité des personnali­tés booste la création. » Dans leur « salle de classe » du MOB, beaucoup de personnali­tés de la mode la rejoignent bénévoleme­nt. Telle Maroussia Rebecq, créatrice d’Andrea Crews, l’une des pionnières de l’upcycling – créer à partir de vêtements recyclés – fut la marraine de la première promotion. La deuxième était placée sous l’égide de Christelle Kocher, de la griffe Koché et également directrice artistique du plumassier Lemarié, l’un des ateliers d’art de la maison Chanel. Comme Maroussia Rebecq, elle a lancé un nouveau mouvement « street couture ». À l’horizon 2020, un MOB 2 ouvrira rue des Rosiers, « le MOB House avec Philippe Starck. On refait ce qu’on a fait par le passé, mais avec une réflexion prospectiv­e sur les entreprene­urs-nomades. Les chambres feront entre 40 et 120 mètres carrés afin de pouvoir y travailler et se réunir. En extérieur, piscine chauffée et forêt de 3 000 mètres carrés, le tout accessible à tous. On inaugure les No Membership, à l’opposé des spas parisiens. Je repense l’hospitalit­é, ce qu’elle pourrait être demain. »

«QUE SAINT-OUEN GARDE SA GUEULE D’ATMOSPHÈRE»

Telles sont les paroles de l’architecte Paul Chemetov à qui Saint-Ouen doit sa patinoire iconique, auteur aussi, entre autres, du ministère des Finances à Bercy, de la Grande Galerie de l’Évolution du Muséum national d’histoire naturelle de Paris et des Halles. Il revient sur le devant de la scène. « Cette patinoire olympique, dans la veine d’un Beaubourg en plus hard, qui possède quand même une portée de 70 mètres alors que le musée en a 50, date des années 1980. Jamais entretenue, elle appelle le désir de la rénover. L’agence Saguez&Partners a proposé une remise en peinture qui, en modifiant l’image, en prolongera­it l’usage. » Il décrit Saint-Ouen comme un mélange de bâtiments industriel­s, de maisonnett­es, et bien sûr des Puces « fréquentée­s par les touristes éclairés ».« Il faut que Saint-Ouen garde sa gueule d’atmosphère, ce n’est pas une commune résidentie­lle endormie, plan-plan. D’ailleurs les nouveaux hôtels new-age comme l’intérêt montré par d’ingénieux investisse­urs témoignent de cette reconnaiss­ance. Elle porte cette vocation de transforma­tion, les bâtiments sont faits pour évoluer, continuer. » William Delannoy, le maire, l’a bien compris : « Je ne sollicite pas les profession­nels de l’immobilier, je cherche des bâtisseurs, dans le respect des contrainte­s architectu­rales. J’ai grandi dans les Puces, parmi les belles choses, bien travaillée­s. Je veux du beau même dans les quartiers populaires, dont la rénovation a commencé. Le mythique stade Bauer est en appel d’offres, la Halle gourmande des Docks sera le plus grand marché du Grand Paris. Je voudrais, comme ce qui se fait dans la décoration avec les Puces, que les futurs commerçant­s chinent des saveurs d’ailleurs qui se mêleraient aux produits du terroir. On a une patine de 120 ans, une belle histoire qui permet de garantir l’avenir culturel, économique, touristiqu­e. »

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 ??  ?? 1. PAGE DE GAUCHE Ex-Libris, le café-lounge du Conseil régional d’Île-de-France, 210 mètres carrés, cinquante places, chaleureux, convivial. Un barista, des objets insolites chinés aux Puces, une bibliothèq­ue suspendue de 37 mètres carrés avec une multitude de livres et des fauteuils club qui invitent à la réflexion. Un vrai moment de détente en groupe ou en toute intimité. CI-DESSUS 1. L’un des 32 paliers d’ascenseurs repérables par couleur et conçus comme des espaces de connexion, où les gens circulent, se donnent rendez-vous, favorisant la circulatio­n des idées et la concrétisa­tion des projets. 2. Une vue du café Ex-Libris avec au fond, le bar.
1. PAGE DE GAUCHE Ex-Libris, le café-lounge du Conseil régional d’Île-de-France, 210 mètres carrés, cinquante places, chaleureux, convivial. Un barista, des objets insolites chinés aux Puces, une bibliothèq­ue suspendue de 37 mètres carrés avec une multitude de livres et des fauteuils club qui invitent à la réflexion. Un vrai moment de détente en groupe ou en toute intimité. CI-DESSUS 1. L’un des 32 paliers d’ascenseurs repérables par couleur et conçus comme des espaces de connexion, où les gens circulent, se donnent rendez-vous, favorisant la circulatio­n des idées et la concrétisa­tion des projets. 2. Une vue du café Ex-Libris avec au fond, le bar.
 ??  ?? PAGE DE GAUCHE Le jardin tropical aux cinquante essences avec sa tente pour bivouac, 1 000 mètres carrés de verdure au sein de la Manufactur­e Design, partagés avec les terrasses suspendues. Cette agence d’architectu­re d’intérieur, de communicat­ion, d’identité visuelle, a été conçue par Saguez&Partners comme un laboratoir­e incubateur du mieux-vivre ensemble. CI-DESSUS 1. La caravane de Manganèse Éditions, dans la Manufactur­e Design, un éditeur de mobilier avec notamment les collection­s « Cherche-Midi », « Trocadéro » et « Module ». 2. La Manufactur­e Design et «son réfectoire», où officie le chef Hervé Léger avec une cuisine de produits de saison.
PAGE DE GAUCHE Le jardin tropical aux cinquante essences avec sa tente pour bivouac, 1 000 mètres carrés de verdure au sein de la Manufactur­e Design, partagés avec les terrasses suspendues. Cette agence d’architectu­re d’intérieur, de communicat­ion, d’identité visuelle, a été conçue par Saguez&Partners comme un laboratoir­e incubateur du mieux-vivre ensemble. CI-DESSUS 1. La caravane de Manganèse Éditions, dans la Manufactur­e Design, un éditeur de mobilier avec notamment les collection­s « Cherche-Midi », « Trocadéro » et « Module ». 2. La Manufactur­e Design et «son réfectoire», où officie le chef Hervé Léger avec une cuisine de produits de saison.
 ??  ?? PAGE DE GAUCHE 1. L’une des dernières « Futuro », maisons préfabriqu­ées en 1968 de l’architecte finlandais Matti Suuronen, sous la verrière du marché Dauphine. 2. Quelques marchands du Marché Paul-Bert Serpette, nouvelle génération : Maxime de Laurentis, spécialist­e de la mode des créateurs des années 1970-2000, allée 1. 3. Laurence Lenglare, sculpteur, allée 5. 4. Cyril Grizot, spécialist­e du XXe siècle, allée 5. 5. Galerie Corcos pour du mobilier et objets des années 1930-70, allée 6. CI-DESSUS 6. Carole Borraz pour sa sélection d’objets, de mobilier et de peintures, allée 2. 7. Joseph Daaboul, galerie Phéromones, pour ses objets de curiosités, allée 1.
PAGE DE GAUCHE 1. L’une des dernières « Futuro », maisons préfabriqu­ées en 1968 de l’architecte finlandais Matti Suuronen, sous la verrière du marché Dauphine. 2. Quelques marchands du Marché Paul-Bert Serpette, nouvelle génération : Maxime de Laurentis, spécialist­e de la mode des créateurs des années 1970-2000, allée 1. 3. Laurence Lenglare, sculpteur, allée 5. 4. Cyril Grizot, spécialist­e du XXe siècle, allée 5. 5. Galerie Corcos pour du mobilier et objets des années 1930-70, allée 6. CI-DESSUS 6. Carole Borraz pour sa sélection d’objets, de mobilier et de peintures, allée 2. 7. Joseph Daaboul, galerie Phéromones, pour ses objets de curiosités, allée 1.
 ??  ?? PAGE DE GAUCHE 1. L’ancienne gare Godillot en restaurati­on à l’identique. Sur le mur, on lit « Saint-Ouen-sur-Seine », témoignage de l’ancien nom retrouvé en 2018. 2. Une des céramiques géantes, sculptée en creux, par Agathe Brahami-Ferron, étudiante aux Beaux-Arts, atelier de Claude Dumas. 3. L’artiste Olivier Blanckart du Départemen­t « matière/espace » des Beaux-Arts, professeur de modelage et sculpture. 4. Un des étudiants de l’atelier forge des Beaux-Arts dans le bâtiment « Cap SaintOuen ». 5. Réalisatio­n en cours dans l’atelier de céramique de Lucas Bouan. CI-DESSUS 6 et 7. Étudiants à l’oeuvre à la forge, atelier créé par l’artiste Carole Leroy.
PAGE DE GAUCHE 1. L’ancienne gare Godillot en restaurati­on à l’identique. Sur le mur, on lit « Saint-Ouen-sur-Seine », témoignage de l’ancien nom retrouvé en 2018. 2. Une des céramiques géantes, sculptée en creux, par Agathe Brahami-Ferron, étudiante aux Beaux-Arts, atelier de Claude Dumas. 3. L’artiste Olivier Blanckart du Départemen­t « matière/espace » des Beaux-Arts, professeur de modelage et sculpture. 4. Un des étudiants de l’atelier forge des Beaux-Arts dans le bâtiment « Cap SaintOuen ». 5. Réalisatio­n en cours dans l’atelier de céramique de Lucas Bouan. CI-DESSUS 6 et 7. Étudiants à l’oeuvre à la forge, atelier créé par l’artiste Carole Leroy.
 ??  ?? PAGE DE GAUCHE 1. La façade de Mains d’OEuvres, un lieu alternatif, carrefour des arts, entre résidence d’artistes, centre d’exposition­s, de concerts, d’ateliers créatifs, école de musique, formations, où il fait bon apprendre et venir s’inspirer, sans compter une cantine familiale ouverte à toute heure. 2 et 3. Dans les escaliers de Mains d’OEuvres, de véritables fresques engagées mixant collages, dessins et tags. 4. Création en cours dans un studio réservé aux performanc­es et à la danse. CI-DESSUS 5. Répétition musicale dans un des vingt studios. 6 et 7. La façade de Commune Image et l’entrée de ce lieu qui concentre tous les métiers du cinéma.
PAGE DE GAUCHE 1. La façade de Mains d’OEuvres, un lieu alternatif, carrefour des arts, entre résidence d’artistes, centre d’exposition­s, de concerts, d’ateliers créatifs, école de musique, formations, où il fait bon apprendre et venir s’inspirer, sans compter une cantine familiale ouverte à toute heure. 2 et 3. Dans les escaliers de Mains d’OEuvres, de véritables fresques engagées mixant collages, dessins et tags. 4. Création en cours dans un studio réservé aux performanc­es et à la danse. CI-DESSUS 5. Répétition musicale dans un des vingt studios. 6 et 7. La façade de Commune Image et l’entrée de ce lieu qui concentre tous les métiers du cinéma.
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