Elvis, made in Australia

Qui ne connaît pas Elvis Presley ? 45 ans après sa mort, le King du Rock n’ Roll hante toujours les mémoires et fait encore danser les foules. Étonnement c’est en Australie que nous nous dirigeons pour parler de la « Elvis mania ». Alors que le chanteur ne s’est jamais produit dans ce pays, les fans australiens d’Elvis ne manquent pas. La preuve : Le réalisateur australien Baz Luhrmann a tourné en deux ans dans son pays, le dernier biopic sur le King qui vient tout juste de sortir en salle en France après une diffusion en avant-première au festival de Cannes. Un challenge de taille pour réussir à retracer la vie mouvementée de cette rock star. Difficile aussi de trouver un acteur pour l’incarner. Le jeune Austin Butler, encore peu connu du grand public, a relevé le défi. Dans « Elvis », il chante et danse comme lui, parle comme lui, tant et si bien qu’il lui a été difficile de sortir du personnage à la fin du tournage. Autre exemple : la petite ville de Parkes organise chaque année depuis 1973 le Parkes Elvis Festival, un hommage à l’artiste dans l’humour et la bonne humeur. Des Australiens parés de costumes des années 70, viennent de tout le pays pour partager ce moment et se déhancher au son de « Jealous Rock ». Après l’annulation de l’édition 2021, pandémie oblige, le festival est de retour cette année pour témoigner de l’amour que porte le peuple australien à Elvis Presley. Malgré cette parenthèse musicale, d’autres sujets inquiètent. Nous dédions un dossier spécial à la crise alimentaire qui menace la planète, aggravée par l’invasion russe en Ukraine. Cette crise, de plus en plus imminente, se cristallise autour d’un élément : le blé. L’Ukraine ne peut plus l’exporter, l’Inde, qui voulait prendre le relais, a finalement annoncé arrêter ses exportations après une baisse de production due à la canicule historique qui a touché le pays en avril. Des décisions doivent être rapidement prises au niveau international, car le temps presse.