FESTIVAL DE BIARRITZ AMÉRIQUE LATINE SPÉCIAL PAYS BASQUE FIN DE SIECLE LUIS BUÑUEL LA DAME BLANCHE

Bravant une année particulièrement complexe pour le monde de la culture, le festival de Biarritz Amérique latine lèvera bien son rideau le 28 septembre prochain. Avec pour cette 29ème édition, en marge des trois compétitions- longs métrages, courts-métrages, documentaires-un focus « Latinos in the USA ». En 9 films, dont l’excellent film mexicain Los Lobos de Samuel Kishi Leopo, ce focus traitera de problématiques propres à l’immigration telles que l’identité, la langue ou la discrimination. Les rencontres de l’IHEAL (Institut des Hautes Etudes de l’Amérique latine) consacreront une journée entière à la relation entre l’Amérique latine et les Etats-Unis le 29 septembre. Parmi les rencontres littéraires, on ne manquera pas l’hommage à Luis Sepúlveda le 1er octobre, ni la rencontre avec le dessinateur de bande dessinée argentin Jorge González (le 1/10) ou celle avec Eduardo Fernando Varela (le 30/09), auteur du très beau roman Patagonie, route 203 (Ed. Métailié). Plus d’informations sur www.festivaldebiarritz.com Du 28 septembre au 4 octobre

Peu connu du grand public, Josep Bartolí (1910-1995) est un dessinateur et militant antifranquiste qui a connu l’exil en France et au Mexique avant de s’installer définitivement à New-York où il s’est illustré en tant que scénographe et peintre. Ses dessins en noir et blanc des différents camps du Sud de la France où ont été parqués les républicains en 1939 constituent un témoignage exceptionnel de cet épisode historique. La force expressionniste du trait avait fasciné le dessinateur français Aurel lors de leur parution en 2009 dans le livre La Retirada de Georges Bartoli (Ed. Actes Sud). Une décennie plus tard, Aurel a choisi d’en faire le sujet de son premier long métrage. Un film d’animation qui n’est ni un biopic sur Josep Bartoli ni un documentaire sur les camps mais une fiction documentée traversée par la grâce du dessin, de l’aquarelle et portée par la musique de Silvia Pérez Cruz et la voix de Sergi López. C’est aussi un film sur la transmission entre les générations qui échappe à tous les écueils du film démonstratif grâce à son humour. De Aurel avec les voix de Sergi López, Silvia Pérez Cruz, Sophie Aram, François Morel Le 30 septembre

Juan, poète argentin résidant à New-York passe quelques jours à Barcelone dans un appartement Airbnb. Au cours de ces quelques jours passés dans la capitale catalane, il fait la connaissance de Ramón. Ce dernier vit à Berlin mais connaît bien Barcelone puisque ses parents y vivent… Cette brève rencontre aura-t-elle le goût d’un amour impossible ? D’une idylle sans lendemain ? Ou sera-t-elle l’embryon d’une relation durable ? Pour son premier long métrage, l’Argentin Lucio Castro ébouriffe le fil de la narration avec une certaine audace pour redessiner les contours d’une histoire d’amour. Au-delà de la question amoureuse, l’intérêt de cette construction narrative consiste à suivre le fil de la construction intime et existentielle de chacun des personnages. De Lucio Castro avec Juan Barberini, Ramón Pujol, Mia Maestro Le 23 septembre

Arte nous embarque au Pays basque avec une « Invitation au voyage » sur les traces du styliste basque Cristobal Balenciaga, qui s’est inspiré de la beauté brute des paysages de la région. L’émission explorera aussi les origines mystérieuses de la langue « euskara ». Arte « Invitation au voyage » à 16h25 Le 19 septembre

La Cinémathèque consacre une rétrospective cet automne au cinéaste de Viridiana et Du charme discret de la bourgeoisie avec une rencontre avec son scénariste Jean-Claude Carrière le 24 octobre à 15h. A noter aussi une conférence sur les films mexicains de Luis Buñuel avec la critique Gabriela Trujillo. Du 30 septembre au 1 novembre - La Cinémathèque 51 rue de Bercy - 75012 Paris www.cinematheque.fr

JOSEP

Avec son 4e album, Ella, la Cubaine Yaite Ramos alias La Dame blanche rend hommage à la « sororité ». A travers 10 thèmes inspirés par 10 femmes qui ont croisé son chemin, elle évoque de sa voix puissante le destin des femmes au rythme du rap, reggae et du hip hop. Le tout pimenté par son humour. Boa Viagem