VOGUE France

TOUTES PREMIÈRES FOIS

Jeune homme au pair de Virginie Efira dans Victoria, Vincent Lacoste est l’acteur de tous les possibles. Un talent, un charme et un humour désarmants qui n’en finissent pas de séduire la comédienne. Interview croisée.

- Par Olivier Lalanne, photograph­e Karim Sadli

Jeune homme au pair de Virginie Efira dans Victoria, Vincent Lacoste est l’acteur de tous les possibles. Un talent, un charme et un humour désarmants qui n’en finissent pas de séduire la comédienne. Interview croisée.

Votre premier objet fétiche ?

[Virginie Efira ] — Ma mère.

[Vincent Lacoste] — Je n’ai jamais eu vraiment d’objet fétiche donc je dirais mon doudou. C’était un petit ourson extrêmemen­t mignon avec une salopette. Il s’appelle très simplement «Doudou».

Votre première idole ?

[ VE ] — Jacky du «Club Dorothée».

[ VL ] — Michael Jackson, je suis devenu instantané­ment fan de lui et je ne comprenais pas qu’il était possible d’écouter autre chose que sa musique. J’avais les cassettes de ses clips que je connaissai­s tous par coeur et j’imprimais des photos de lui que je collais au-dessus de mon lit.

Le premier film qui vous a marqué ?

[ VE ]— Mary Poppins, ou comment un portemante­au qui sort d’un sac à main constitue un tournant sur l’intérêt de l’existence.

[ VL ] — Le dessin animé Tarzan qui reste encore aujourd’hui un choc.

Le premier disque acheté ?

[ VE ] — «True Blue», de Madonna et le «Hit Connection 86».

[ VL ] — Billy Crawford, Trackin’, ou alors Lorie, Je serai (ta meilleure amie), certaineme­nt (rires).

Le premier livre que vous n’avez pas lâché ?

[ VE ]— L’Histoire d’Helen Keller. La vraie biographie d’une jeune fille sourde-muette et aveugle de naissance, un truc très gai.

[ VL ] — Je suis vraiment de la génération Harry Potter, à fond donc ! J’ai commencé le premier et ensuite j’attendais patiemment que les autres sortent et quand il y en avait un qui sortait, je le lisais en 5 jours alors qu’il faisait 1 000 pages. Ça ne m’est plus jamais arrivé...

Votre premier concert ?

[ VE ] — Henri Dès. Le concert démarrait par le tube J’aimerais bien, dans ma salle de bains, qui était mon Hey Jude à 5 ans.

[ VL ] — J’avais 14 ans et des amis à moi faisaient un concert dans un bar qui s’appelait L’Éclipse, à La Fourche. C’était du punk, donc j’ai découvert le pogo et je me suis pété le genou.

Votre premier parfum?

[ VE ] — Davidoff. Une drôle d’idée. Je pensais que j’avais une personnali­té insensée parce que je mettais un parfum de mec qui sentait l’after-shave.

[ VL ] — J’ai commencé à mettre du parfum assez tard et j’ai porté L’Homme de Lanvin pendant très longtemps.

Votre premier voyage ?

[ VE ] — L’Espagne, chez mes grands-parents. On y allait en voiture depuis Bruxelles, je ne parviens pas à comprendre comment je pouvais trouver ce voyage aussi excitant.

[ VL ] — Au camping de Seignosse, où je devais laver la plancha du gros David tous les soirs.

Votre premier chagrin ?

[ VE ] — Classe de CP. Quand j’ai compris que Thibault était complèteme­nt polygame.

[ VL ] — Quand j’ai compris que j’allais devoir passer mes vacances à faire la vaisselle du gros David au camping de Seignosse.

Votre premier succès ?

[ VE ] — Quand j’ai correcteme­nt soufflé les bougies de mon gâteau d’anniversai­re. Enfant, c’est toujours accompagné d’acclamatio­ns dignes d’un vainqueur du Tour de France. Je me demande si c’est pas un peu perturbant pour la suite. [ VL ] — Le casting des Beaux Gosses de Riad Sattouf qui a été mon premier film !

Votre première déception ?

[ VE ] — Une interview d’Amanda Lear dans laquelle elle disait que la masturbati­on était bien plus intéressan­te et joyeuse que la pénétratio­n.

[ VL ] — Quand j’ai vu la coiffure et le pull que j’allais avoir dans Les Beaux Gosses.

Votre première extravagan­ce ?

[ VE ] — Prendre un accent anglais plus fort que celui de Jane Birkin au retour d’un voyage de trois jours à Londres. [ VL ] — Des Converse à flammes en CP. Grande sensation…

Votre premier péché ?

[ VE ] — La gourmandis­e.

[ VL ] — Avoir tiré au pistolet à billes en secret depuis le grenier sur la voisine de mes grands-parents.

Votre première cuite ?

[ VE ] — Très tardive. Je me suis plutôt bien rattrapée ensuite. C’était au pineau des Charentes. Il faut être très motivée pour se saouler au pineau. Il s’agissait d’abattre ma timidité et on peut dire que l’objectif a été atteint.

[ VL ] — Au camping de Seignosse toujours, à la manzana, après un tournoi de ping-pong...

Votre premier baiser ?

[ VE ] — On jouait dans la cour de récréation au jeu le moins #MeToo du monde. J’ai l’impression d’être née en 1952. Les filles couraient dans tous les sens et les garçons devaient les rattraper. Lorsqu’ils nous rattrapaie­nt, ils nous demandaien­t : bise ou baffe ? En fait, on avait très envie d’être embrassées mais impossible de l’assumer à cet âge, du coup, on se servait de l’idée qu’on ne voulait pas se prendre une baffe et on répondait faussement dépitées bise. Il y a bien sûr des fois où on courait moins vite que d’autres. [ VL ] — Devant Deep Purple à la Fête de l’Humanité, avec une fille dont je ne connaissai­s pas le nom et qui est partie après, d’ailleurs.

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