FLASH-BACK
Vogue Paris, avril 2016.
Kaia et Cindy, Vogue Paris, avril 2016.
Ce qui frappait de manière flagrante sur la première couverture de Kaia Gerber pour Vogue Paris, c’est la ressemblance, effet presque miroir, avec sa mère, le mannequin star Cindy Crawford. Même regard noisette à l’ombre de sourcils épais, même sourire coup de soleil, même corps touché par la grâce dont les courbes défient les lois de la réalité. Il arrive que les gènes opèrent des miracles et, fait plus rare, qu’ils sévissent sur deux générations. Cette image en est la preuve. Beauté à l’identique mais sensualité plus douce et sex-appeal moins offensif, Kaia n’est à l’époque qu’une promesse. Difficile en effet d’imaginer que cette liane timide d’un mètre soixante-treize à la toise pourra tutoyer les étoiles comme son illustre ascendance, six cents couvertures de magazines au compteur et une myriade de contrats en millions de dollars. Deux ans plus tard, Kaia a foulé les podiums des plus grandes maisons – Saint Laurent, Chanel, Miu Miu, Versace… –, posé pour les plus grands photographes, de Steven Meisel à David Sims qu’il l’a saisie, irrésistible et toute en jambes carrossées de spectaculaires cuissardes «Yeti» pour sa première couverture en solo de Vogue Paris en février 2018. Rien ne semble arrêter la trajectoire enchantée de la jeune étoile qui brille, encore une fois, en une de ce numéro. On ne lutte pas contre la force du destin.