La femme à la fenêtre
Alfred Hitchcock et Agatha Christie: voilà les modèles de Daniel Mallory. Alors qu’il était éditeur chez Harper Collins, ce New-Yorkais écrivit et soumit sous pseudonyme le manuscrit de La Femme à la fenêtre. Lequel se vend dans une quarantaine de pays en un temps record. Dépression, alcool, voyeurisme, complot familial, suspense haletant : ce cocktail décapant se retrouve dans cette adaptation cinématographe signée Joe Wright, entre autres réalisateur d’Orgueil et Préjugés et des Heures sombres. On y suit le cauchemar éveillé que vit Anna Fox (Amy Adams), pédopsychiatre devenue agoraphobe. Seule dans sa maison, gavée de médicaments, elle observe le monde à travers sa fenêtre. Elle fait connaissance avec sa voisine d’en face, Jane Russell (Julianne Moore), qu’elle voit un jour sauvagement agressée. Centre de toutes les attentions d’un huis clos angoissant où l’on ne sait plus guère où est la vérité, Amy Adams y confirme définitivement toutes les facettes de son jeu d’actrice. (SR)
La Femme à la fenêtre, de Joe Wright. Avec Amy Adams, Gary Oldman, Jennifer Jason Leigh, Julianne Moore… En salles le 20 mai.
Mai/juin 2020