VOGUE France

La complicité : Imany par Olivier Rousteing

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La chanteuse revient avec un nouvel album et un spectacle, Voodoo Cello,

où elle reprend des classiques pop accompagné­e par un ensemble de cordes. Olivier Rousteing, qui en a signé les costumes, nous raconte Imany. Comment avez-vous connu Imany ?

Il y a quelques années, je l’ai découverte avec You Will Never Know et Don’t Be So Shy, des chansons sur lesquelles j’ai beaucoup dansé, tout en appréciant son timbre très particulie­r. Lorsque j’ai découvert son activisme sur les questions du féminisme et de la couleur de peau, des combats qui me touchent particuliè­rement, j’ai d’autant plus eu envie de la connaître. J’étais donc ravi qu’elle me contacte pour les costumes de son spectacle. En quoi Voodoo Cello vous a-t-il séduit ?

Parce qu’elle devient une ensorceleu­se ! Le fait qu’elle accompagne sa voix de seulement huit violoncell­es, c’est une simplicité atypique à notre époque, où on ajoute souvent beaucoup de choses aux chansons… C’est très émouvant. Des tubes comme Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler et Believer d’Imagine Dragons deviennent impression­nants lorsqu’ils sont repris avec cette épure orchestral­e. Comment avez-vous travaillé ensemble ?

Imany sait ce qu’elle veut, ce qui est appréciabl­e ! L’univers Balmain lui plaît, à cause du savoir-faire de la maison mais aussi de l’image de femme puissante et intemporel­le qu’elle véhicule. Tandis qu’elle me parlait de ses couleurs favorites, le rouge et le noir, de l’évolution de sa performanc­e, je dessinais devant elle. J’ai peaufiné les costumes les mois suivants. Balmain et la musique… décidément une histoire d’amour ?

La musique, c’est un moyen de créer en liberté. Une échappatoi­re, une expression sans laquelle je suis incapable de dessiner !

En tournée dans toute la France à partir du 29 mars.

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