Voile Magazine

Dufour Drakkar

- Texte : Bernard Rubinstein. Photos : Olivier Blanchet et l’auteur.

ON PEUT EVOQUERVOQ­UER

une première pour le chantier Dufour, réputé pour ses croiseurs, avec ec le lancement d’un voilier collectif déjà connu nu en 2013 sous le nom de Tutor 23, programmem­me pouvant se compléter par une utilisatio­n n familiale dans le cadre d’une sortie à la journée. ournée. Exceptionn­ellement,ent, c’est lors de l’ouverture des es pontons du Grand Pavois, sur les coupsups de 18 heures, que nous avons pris le large en profitant de la présence à bord de Julie Gerecht, 7e aux JO de Pékin en Yngling, excusez sez du peu, et spécialist­e de match-race au niveau internatio­nalnal aux côtés d’Anne-Claire Leberre.berre. Ce qui frappe avantant même d’embarquer sur le Drakkar 24, c’est l’importance accordée ordée au cockpit. Il est immense avec ses s deux bancs faisantnt office de coffres mesurant près de e 3,70 m de longueur. eur. Ils sont dévolus au rangement des voilesoile­s que l’on roule et complétés par un grand coffre sous le pontage avant accessible par un panneau ouvrant dans lequel on peut ranger un petit moteur d’appoint, des sacs, ainsi que le spi asymétriqu­e. Ce dernier s’amure sur un bout-dehors en alu coulissant dans une sorte de gouttière pratiquée sur le pont avant. Autre bonne surprise, la hauteur de la bôme. Elle est largement suffisante pour ne pas heurter la tête d’équipiers débutants pas toujours aguerris aux techniques de l’empannage, volontaire ou non. Avant de poursuivre, il e st important de préciser que le bateau dont nous disposions est appelé à subir quelques modificati­ons. Le safran par exemple. Accroché sur le tableau, il est fixe mais devrait être remplacé par un modèle relevable. De même le génois, actuelleme­nt endraillé sur l’étai, est équipé de mousqueton­s. Il est probable qu’il cède sa place à un foc monté sur un emmagasine­ur. Il s’agit là de points de détail qui n’ont en rien gâché notre plaisir de naviguer sur le Drakkar 24. Tenez ! Dès que l’on prend en main le stick de la bar barre franche, on se retrouve avec une carène qui se révèle très facile à mener et ne se couche pas à la première risée. La barre reste douce douce, précise. Un dériveur selon Ju Julie, sentiment confirmé par votre serviteur. Même sous spi as asymétriqu­e où nous avons te tenté de faire décrocher le sa safran, la carène signée Umbert Umberto Felci, l’architecte d de toute la gamme de des croiseurs, reste contrô contrôlabl­e. Côté gréem gréement, le Drakka Drakkar fait dans la simpli simplicité. Le mât est tenu par un étai, un éta étage de barres de fl flflèche, un bas bas-hauban et un pat pataras réglable don dont la position des ancrages au nivea niveau du tableau sera revue. L’accastilla­ge es est de la même veine. On dispose cependan cependant d’une barre d’écoute à fond de cockpit, d d’un palan d’écoute de grand-voile avec tourelle, de rails pour régler le point de tire de génois, ce dernier disposant d’écoutes en continu. Bien évidemment, c’est assis sur les bancs disposant de petites filières, les pieds calés sur l’enveloppe du puits de dérive, que se mène le Drakkar 24 appelé à faire son entrée dans les écoles de voile. Il est transporta­ble et dispose d’une dérive relevable par un winch. Bref, tout pour plaire dans sa version défifiniti­ve.

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Le bout-dehors en alu est sorti pour porter l’asymétriqu­e. Il coulisse dans une gouttière du pontage avant.

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