Transportable, échouable, confortable
On est bien, dans ce carré ! Hauteur sous barrots confortable (1,88 m), relative clarté grâce au coloris clair du bois synthétique (sans entretien), dégagement, véritable petite cuisine ainsi que de nombreux et profonds rangements. C’est qu’il ne faut pas se fier à la dénomination Evo (pour évolution) du Maxus 24. Hormis sa philosophie, tout est nouveau chez l’héritier du 24 pieds best-seller du chantier polonais. A commencer par la carène un peu plus longue, plus haute de franc-bord et marquée par un bouchain qui augmente considérablement le volume intérieur, notamment au niveau du triangle avant. Sur le pont, on note un nouveau rouf en sifflflet plus dynamique et surtout un gréement à fente qui autorise la présence d’un foc à plus fort recouvrement. Frappé sur le livet, le gréement dormant laisse libre le passage sur le passavant, mais oblige à se glisser entre bashaubans et haubans pour rejoindre la plage avant. L’accastillage est complet avec quatre winches dans le cockpit auxquels reviennent toutes les manoeuvres, drisses et écoutes. Cerise sur le gâteau, on dispose d’un très large choix pour les appendices : dérive lestée, quille traditionnelle ou relevable et, spécifiquement pour le marché français, une version biquille avec deux lests angulés sur lesquels le croiseur peut se poser. En option, le système de mâtage rapide (chèvre) que l’on retrouve traditionnellement sur la majorité des voiliers transportables car, ne l’oublions pas, ce petit croiseur complet et accessible est au gabarit routier. Un vrai mouton à cinq pattes en somme, et en plus, il est carrément abordable... Long. : 7,35 m. Largeur : 2,55 m. TE : 0,35-1,35 m (DI). Dépl. : 1 750 kg. Lest : 460 kg. SV au près : 29 m2. Foc : 11 m2. GV : 18 m2. Mat. : stratifié de verre. Arch. : J. Daszkiewicz. Constructeur : Northman. Prix : 33 919 €.