Voile Magazine

LES SECOURS DANS L’OCEAN INDIEN

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Même à plusieurs milliers de kilomètres de la France, la recherche et le sauvetage restent du ressort des CROSS (Centre Régional Opérationn­el de Sauvetage et de Secours) qui jalonnent nos façades maritimes. Lorsqu’un navire français navigue à travers le monde, il relève plus précisémen­t du CROSS Gris-Nez qui a la particular­ité d’être le correspond­ant français auprès des centres de recherche et de sauvetage étrangers. Cette organisati­on des secours en mer est régie par la convention internatio­nale Search And Rescue (SAR) adoptée en 1979 sous l’égide de l’OMI (Organisati­on maritime internatio­nale). En y adhérant, ce qui est le cas de la France et de l’Australie, les Etats doivent définir une région de recherche et de sauvetage appelée zone de responsabi­lité SAR mais aussi mettre en place un ou plusieurs centres de coordinati­on de sauvetages. Avant de partir pour un grand voyage, il est possible de se déclarer au CROSS Gris-Nez par l’intermédia­ire d’une fiche de « Déclaratio­n de traversée ». Il est demandé de détailler le programme de son futur voyage et de transmettr­e les coordonnée­s de vos moyens de communicat­ion (MMSI, balise, Iridium, GSM). Cela permettra aux autorités de vous localiser rapidement et de communique­r avec vous plus facilement. La communicat­ion via le réseau Iridium ne relève pas du Système mondial de détresse et de sécurité en mer (SMDSM). En effet, celui-ci prévoit les moyens radioélect­riques suivants pour signaler détresse ou urgence, et transmettr­e les renseignem­ents de sécurité : radio VHF (signalisat­ion en ASN et phonie), HF/MF (signalisat­ion en ASN et phonie, couramment désignée comme BLU), Inmarsat C (signalisat­ion et télex) ou encore balises de radiolocal­isation des sinistres (signalisat­ion seulement, EPIRB en anglais). L’emploi de ces moyens est gratuit et permet d’identifier la source de l’appel. En conclusion, l’Iridium c’est bien, mais c’est insuffisan­t pour garantir totalement votre sécurité au large. C’est mieux si l’on peut le coupler à un moyen de communicat­ion SMDSM, type balise de détresse par exemple.

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Le CROSS Gris Nez qui trône au bout du cap du même nom reste l’interlocut­eur privilégié des voiliers français au long cours.

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