LE PROJET : VISITER LE BRESIL

Pourquoi ? Pour fuir la routine ; vivre au pays de la joie, de la danse, de la musique et du soleil ; voir ce que j’ai dans les tripes. Choix du transport : le bateau-stop. Pourquoi ? Pour arriver déjà bronzée au Brésil. Expérience nautique : catamaran, planche à voile. Jamais passé plus d’une après-midi en mer… Financement : concerts guitare-voix dans la rue. Matériel embarqué : guitare, yukulélé, micro, ampli, un sampleur Jamman Loopstation, batterie de voiture, chargeur de batterie, transformateur 12-220 V, jacks percussion, chariot, tenue de quart complète, Mp3, appareil photo, robes, tongues, maillots de bain, paréos, crème solaire. Itinéraire : La Rochelle - Madère, Funchal - Les Canaries, Santa Cruz de Ténérife - Maroc, Dakhla Sénégal - Dakar Cap-Vert, Mindelo Brésil - Salavador de Bahia, Rio - Caraïbes, Saint-Martin - British Virgin Islands. Bateaux : Gédéon (Jurançon), Pilhouë V (Sunfizz 40), Naomie II (Ovni 39), Solo (Finot Open 60), Aeolus (modèle inconnu). Capitaines : Denis, François, Alain, Eric, Dave, que des mecs… Equipages : Nyels, Nicole, Maia, la femme d’Alain (je ne me souviens plus de son prénom). Milles nautiques parcourus : un paquet. Moyens utilisés pour trouver un embarquement : Gédéon : en écrivant au Grand Pavois (qui organisait la Mini 6.50) pour pouvoir remplacer un équipier en cas de désistement sur un des sept bateaux accompagnateurs. Pilhouë : en demandant à la capitaine de la marina de Quinta do Lorde Solo, Aeolus : bouche-à-oreille, en chantant dans la rue. Temps forts : les premiers milles, les premières sensations de voyage en mer, une tempête, la récupération par manoeuvre d’homme à la mer du tiers d’un thon de 1,54 mètre et de 45 kg, au beau milieu du pot au noir, un fou de Bassan pêché à la ligne qui reprend ses esprits sur le pont avant de s’envoler, j’ai failli mourir, les quarts du matin au lever du soleil, les repas du soir au coucher du soleil, la vie dans les marinas, les concerts dans la rue, les rencontres.