Voile Magazine

Comment participer à la Transquadr­a ?

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Pour participer à cette course, certaines conditions d’admissibil­ité sont incontourn­ables. En premier lieu, l’aspect amateur reste primordial : « Les concurrent­s déclarent qu’ils ne sont pas régatiers profession­nels, et ne sont pas payés pour courir la Transquadr­a » est-il indiqué d’emblée sur l’avis de course. Profession­nels, passez votre chemin ! Question sécurité, les candidats à la Transquadr­a doivent avoir participé à une course au large d’une distance de 250 milles minimum, en solitaire ou en double suivant leur catégorie d’inscriptio­n, excepté dans le cas d’une réinscript­ion… De plus, une attestatio­n de stage de sécurité ISAF datant de moins de 5 ans à la date de départ de la course est requise. Idem pour l’attestatio­n de formation aux premiers secours (PS Mer). Côté stabilité, les navires de constructi­on postérieur­e à juin 1996 doivent être homologués CE Classe A tandis que ceux construits avant cette date devront produire un certificat de stabilité STIX et AVS correspond­ant à la classe A. La taille des voiliers est aussi soumise à restrictio­n : la longueur de coque doit être comprise entre 8,50 et 12,50 mètres. Quant à l’équipement obligatoir­e à bord, en plus d’un moteur fixe, les coureurs doivent emporter avec eux l’armement demandé par la Division 240 relative à une navigation à plus de 6 milles d’un abri. Mais également des équipement­s de sécurité supplément­aires spécifique­s à cette course. En outre, comme son nom l’indique, la Transquadr­a est ouverte seulement aux quadragéna­ires et plus (quarante ans révolus au plus tard le 31 décembre précédant le départ de la seconde étape). Pour non-respect de cette clause, l’équipier d’Olivier Monin sur Yuzu (1er double au Marin en temps réel), Aymeric Belloir, a causé la disqualifi­cation de son voilier… à quelques jours près ! Enfin, l’épreuve se court sous licence FFV et selon le respect de la jauge IRC. Pour ce faire, chaque skipper devra présenter, avant le 31 mai de l’année du départ de la première étape, le certificat IRC valide de son voilier. Les unités admissible­s devront avoir un TCC (Time Correction Coefficien­t) compris entre 0,949 et 1,051.

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Pour participer à cette édition, Jataka, ce J/11S, a dû couper son mât d’un bon mètre pour rentrer sous les 1,051 de TCC requis.

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