La météo avaitelle un caractère exceptionnel?
Rien d’exceptionnel dans les conditions rencontrées par les coureurs, dixit Jean-Yves Bernot. « Trois dépressions, sur cette route au mois de novembre, c’est le tarif ! » assène le météorologue routeur que nous avons consulté, et il sait de quoi il parle. Pour lui, si l’édition 2002 a été réellement mauvaise avec une tempête en bonne et due forme en début de parcours (voir la question sur les abandons…), les Rhum 2006 et 2014 ont été particulièrement doux. La cuvée 2018 restera comme parfaitement normale. Logique également : les concurrents qui sont passés devant le premier front ont affronté une mer mieux rangée que ceux passés derrière. Ce qui est exceptionnel en revanche, c’est la persistance du beau temps pendant les semaines, voire les mois qui ont précédé. Et ce n’est pas anodin : de nombreux concurrents ont fait leur qualification dans le petit temps et manquaient de préparation dans la brise, chez les amateurs mais aussi chez certains Ultimes…