Voile Magazine

Un renouveau bien accueilli

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POUR UNE SURPRISE, c’est une surprise... La plupart des membres du jury n’avaient pas mis les pieds sur un Ovni depuis belle lurette. Et découvrir l’Ovni 450, refonte complète de l’ex-Ovni 445, c’est appréhende­r un Alubat nouvelle génération qui innove et monte sérieuseme­nt en gamme. Dans le cockpit d’abord, c’est l’évolution la plus visible, le plan Lombard est passé en deux barres à roue, les écoutes revenant aux retours d’hiloires juste devant ces postes de barre excentrés, tandis que la jupe a été sensibleme­nt élargie. Une évolution logique, complétée par un dog-house vitré qu’on n’a encore vu qu’au chantier – les premiers acheteurs n’ayant pas pris l’option. Pour le reste, le plan de pont et le gréement restent assez fidèles au 445. La carène, facile à examiner à l’échouage, révèle pour sa part des finitions revues à la hausse avec notamment des évents de réservoir et des passe-coque soudés et non rapportés.

MONTEE EN GAMME SOUS LE PONT

Montée en gamme aussi sous le pont avec un nouveau cabinet de toilette XXL, des planchers astucieuse­ment bloqués, d’immenses hublots de coque et des systèmes électrique­s au top... Impossible de faire ici l’inventaire complet des améliorati­ons, mais une chose est sûre, l’Ovni 450 est un vrai bateau de mer, fait pour enquiller des milles au large et vivre à bord dans d’excellente­s conditions. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le chantier a choisi de donner une nouvelle jeunesse à ce plan Lombard : c’est un bateau étonnant, qui va bien et passe remarquabl­ement dans le clapot. Très raide à la toile, il est doté d’une dérive en fonte de 540 kg (soit 15% du lest total), ce qui fait de lui une sorte d’hybride entre dériveur intégral (dont il garde la facilité d’échouage) et quille relevable. Le double safran, d’aspect déroutant au premier abord, se révèle très efficace et remplace avantageus­ement le safran articulé (à replier à l’échouage) des autres Ovni. Au final, un redoutable baroudeur, cocktail réussi entre une carène éprouvée, une chaudronne­rie remarquabl­e, et une foule de nouveautés savamment distillées. La recette d’une nouvelle version justifiée et plébiscité­e par les membres du jury.

 ??  ?? La facilité d’échouage d’un dériveur, mais la raideur d’un quillard grâce à la dérive en fonte.
La facilité d’échouage d’un dériveur, mais la raideur d’un quillard grâce à la dérive en fonte.
 ??  ?? EN CHIFFRES… Long. coque : 14,15 m. Largeur : 4,29 m. TE : 1,05-2,90 m. Dépl. : 11 550 kg. Lest : 3 725 kg. SV au près : 95,50 m2. Mat. : aluminium. Arch. : M. Lombard. Const. : Alubat. Prix : 414 000 €.
EN CHIFFRES… Long. coque : 14,15 m. Largeur : 4,29 m. TE : 1,05-2,90 m. Dépl. : 11 550 kg. Lest : 3 725 kg. SV au près : 95,50 m2. Mat. : aluminium. Arch. : M. Lombard. Const. : Alubat. Prix : 414 000 €.
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 ??  ?? Notez les nouveaux hublots de coque et la table de carré transforma­ble. Les menuiserie­s, qui étaient faites au chantier, sont désormais sous-traitées.
Notez les nouveaux hublots de coque et la table de carré transforma­ble. Les menuiserie­s, qui étaient faites au chantier, sont désormais sous-traitées.
 ??  ?? Grosse évolution du plan de pont avec les écoutes des voiles d’avant qui reviennent sur les retours d’hiloires, devant les postes de barre.
Grosse évolution du plan de pont avec les écoutes des voiles d’avant qui reviennent sur les retours d’hiloires, devant les postes de barre.

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