Une première, deux lauréats
A La Grande Motte, juste après le Salon international du Multicoque, sept nominés se sont affrontés dans deux catégories : catas à dérives et catas à ailerons.
LE LANCEMENT de cette nouvelle élection dédiée aux multicoques de croisière a fait suite à celui de notre trimestriel Le Monde du Multicoque, dont le sixième numéro vient de sortir. Nous l’avons organisée un peu comme le Voilier de l’année, un modèle qu’on maîtrise depuis bientôt 25 ans, à deux différences près. D’abord, s’agissant d’une première, nous n’avons pas invité de lecteurs à cette occasion. On verra pour la suite... Ensuite, cette élection du Multi de l’année ne s’est pas faite en octobre à La Rochelle mais logiquement à La Grande Motte, en avril, juste après le Salon du multicoque. Plus facile pour nous comme pour les constructeurs : toutes leurs nouveautés sont là. Notre jury, composé d’anciens coureurs, d’experts maritimes, de loueurs et de journalistes, a ensuite tourné pendant deux jours sur les sept bateaux. Il y avait là le Lagoon 40, L’Aventura 34, le Bali 4.1, l’Astréa 42, le Slyder 49, le Neel 45 Evo et l’Outremer 51. La décision de décerner deux prix, l’un pour les catas à dérives et l’autre pour les catas à ailerons, s’est rapidement imposée. Ce critère des dérives trace en effet une ligne entre deux types de programmes bien tranchés : la grande croisière et les traversées océaniques rapides d’une part, la croisière de vacances et le charter d’autre part. Evidemment, on peut aussi partir en voyage sur un cata à ailerons, mais la logique des gammes en présence et leurs cahiers des charges répondent bien à cette typologie. Nous avons par ailleurs choisi de nous cantonner aux catas de croisière, les trimarans repliables (Tricat, Astus) et les multis de croisière rapide (TS3) étant pour l’instant à leur place à La Rochelle... On verra à l’avenir.