Tests équipement
Guy Cotten/ Balise Dial-SNSM
PEU COURANTES sont les vestes de quart aussi protectrices et dire que son col est très haut est à peine suffisant. On s’y cache si bien dans ce col doublé en polaire et fermé par une large mentonnière qu’on croirait presque que la capuche est déjà de sortie… mais non ! Alors une fois cette dernière en place, on est paré pour prendre des seaux d’embruns sans sourciller. Avec un style très classique, on retrouve les poches poitrine chauffe-mains et de grandes poches cargo. L’atout de cet ensemble tient dans l’utilisation du tissu Dreamtech+ respirant et ultra-résistant. La qualité se ressent et se paie avec une certaine raideur sur cet ensemble flambant neuf qui gagnera à s’assouplir un peu à l’usage. Guy Cotten avait l’habitude de dire qu’en mer, il était inutile d’avoir des coupes cintrées, trop ergonomiques, car cela se payait toujours par plus de coutures et moins d’étanchéité.
L’homme nous a quittés, mais la doctrine est restée. Dire que l’ergonomie est absente serait faux. On est ici dans la recherche de l’efficacité par la simplicité, à l’image du traitement des poignets, de ces glissières à grosses mailles très robustes et de ce fameux col, mais aussi dans la coupe et les grands renforts de la salopette qu’on enfile d’une traite. Tout n’est pas parfait et l’on tâtonne pour resserrer la capuche. Globalement, on se sent bien et au sec dans une armure océanique pour laquelle plus d’un skipper - François Gabart, Paul Meilhat, Gwenolé Gahinet - a déjà craqué !