Un paquetage mixte à 1 400 €

« MES VETEMENTS

étaient contenus dans un sac à dos étanche au style militaire de 60 litres facile à remplir, à organiser et pratique à porter. L’assortiment des trois couches que je découvre mêle des produits d’entrée de gamme et d’autres plus élaborés tels que les deuxièmes couches ou le gilet autogonflant. Ce sont ces derniers qui font grimper la facture, ce sont également eux qui font tout le confort de cette tenue très légère. Pour la première couche, rien à dire : épaisse, chaude, sans couture irritante, j’ai bien apprécié le zip du col. La bonne surprise commence avec les chaussettes étanches très hautes associées à des chaussures de pont ultra légères en guise de bottes, de vrais chaussons ! C’est très efficace tant dans le carré que sur le quai ou sur le pont, en revanche sur un très long quart, la perte de chaleur est plus rapide – certains marins les doublent d’ailleurs avec des chaussettes chaudes respirantes. Les bonnes surprises continuent avec la deuxième couche et son effet duvet. Très confortable, respirante, coupe-vent, déperlante, dotée de renfort aux genoux et aux fesses, elle permet de naviguer tant qu’il ne pleut pas. A la première goutte j’enfile une salopette haut de gamme et une veste de quart milieu de gamme qui finit ici son test « longue durée ». En effet, depuis son essai neuf très réussi il y a un an (n°283), cette veste de quart Tribord m’a suivi sur tous mes reportages sans faillir. Cette navigation hivernale l’a pourtant mise à mal : le tissu détrempé tarde désormais à sécher, marquant là la limite d’un équipement à 100 €. Pour les extrémités, j’avais un bonnet dont la doublure en polaire non solidaire du tricot externe donnait un effet de flottement désagréable et une paire de gants offshore qui semble calquée sur un gant de ski. Idéale pour tenir la barre, n’imaginez pas manoeuvrer avec et encore moins faire ou défaire un noeud, pas même accrocher un pare-battage. En conclusion, je suis séduit par cette sélection, sans doute faut-il opter pour plus d’harmonie dans la 3e couche avec une salopette moins haut de gamme et une veste de quart plus résistante. »

HAUT THERMIQUE Epais et confortable, ce sous-vêtement développé par Tribord en laine mérinos (47 %) est pratique avec son col cheminée à zip. COLLANT CHAUD Il s’agit du pendant au T-shirt manches longues Tribord. Tout aussi efficace et confortable. CHAUSSETTES ETANCHES Ce modèle Gill, qui remonte au-dessus du mollet, est idéal pour un usage « botte ». Passé au-dessus de la deuxième couche, cela donne un look à la Tintin mais c’est efficace et confortable. A doubler avec une autre paire pour avoir un peu plus chaud.

1ère COUCHE CIRE Fin d’un test intensif d’une année pour cette veste Tribord très astucieuse, mais qui commence à montrer des signes de vieillissement. 3e COUCHE 2eCOUCHE BLOUSON COUPE-VENT Il s’agit là d’un vêtement technique haut de gamme – respirant, déperlant – avec un effet moelleux appréciable en mer comme à l’escale. SALOPETTE DEPERLANTE De la marque Gill également, ce bas s’assortit avec le blouson et propose ainsi une tenue complète pour naviguer par temps froid et sec. CHAUSSURES DE PONT De vrais chaussons amphibies proposés par Zhik. Très aérés pour évacuer l’eau rapidement, ils offrent un confort et une accroche inégalés même sur le grand plexi mouillé du JPK 38 !