Un paquetage entrée de gamme à 900 €
« JE REÇOIS MON
paquetage dans un sac Guy Cotten. Il claque ce p’tit bonhomme noir sur fond jaune et le sac est bien pensé avec une fermeture par enroulement à la fois très large et étanche. En revanche, sa grande contenance (80 l) peut peser lourd sur l’épaule si on le remplit entièrement. A l’intérieur, un T-shirt thermique avec des manches longues et un collant épais, tous deux bien chauds, et une paire de chaussettes respirantes qui remontent à mi-mollet très confortables. En deuxième couche je suis déçu. La veste en polaire – qui, bizarrement, comporte une capuche – est trop épaisse et j’ai un pantalon également en polaire. Bref, impossible de naviguer à ce stade de l’habillement, puisque ces deuxièmes couches ne sont ni coupe-vent ni déperlantes. Je chausse une paire de bottes respirantes offrant un bon maintien et une solide accroche sur le pont. Un modèle qui revient au catalogue Tribord après avoir vu son étanchéité renforcée suite à des retours d’utilisateurs. En troisième et dernière couche, j’enfile une salopette d’entrée gamme tribord et une veste plus haut de gamme de la même marque dont j’apprécie le traitement de l’étanchéité des poignets par un réglage unique. Si la salopette est classique ne couvrant pas les épaules, la veste est très protectrice avec un col haut et une coupe qui me tombe bien sous les fesses. L’un dans l’autre, je m’y retrouve. Pour compléter cet ensemble, je revêts un gilet qui pèse un peu sur la nuque, un bonnet très léger mais chaud et des gants à doigts longs (sauf le pouce et l’index) qui ne sont pas doublés, mais qui ont le mérite d’être adaptés pour manoeuvrer. Si j’ai froid aux mains, je les plonge au fond des poches pectorales doublées de ma veste de quart. Quitte à repartir avec ce paquetage, je changerais la deuxième couche haut au profit d’un blouson chaud et déperlant et je ferais l’impasse sur une deuxième couche bas sauf à naviguer dans des conditions polaires ! »