Cap sur Funchal !
Pas de changement majeur en vue pour cette 10e édition de la Transquadra mais quelques nouveautés tout de même. En effet, la flotte méditerranéenne partira cette année de Marseille, sous la houlette de la SNM (Société nautique de Marseille). Une ville préférée à Barcelone pour des raisons tant logistiques que sportives liées à la présence d’un centre d’entraînement dédié à la compétition. En effet, Mico Bolo, le directeur de course de la Transquadra, pense dépasser la vingtaine de concurrents pour la flotte méditerranéenne, une première ! Côté atlantique, la grosse majorité de la flotte s’élancera de Lorient le 19 juillet prochain. En tout, ce ne sont pas moins de 85 inscrits
– dont près de 30 % partent en solitaire – qui tenteront d’arriver au bout de la première étape, cap sur Madère. Les bateaux devront mesurer entre 8,50 et 12,50 m (longueur de coque). La fourchette de rating est la même que lors des dernières éditions : de 0,950 à 1,050, inclus. Après les réussites des SF 3200, J/11S et JPK 1010, cette année sera l’occasion de jauger les nouveautés IRC qui ont fait grand bruit lors de leur sortie en 2019. Alexandre Ozon, le grand vainqueur de l’édition 2017-2018, repart sur un SF 3300 prêté par le chantier Jeanneau tandis que
Jean-Pierre Kelbert tentera sa chance sur le JPK 1030, un mustang qui a déjà gagné le Fastnet. En J/99, Olivier Grassi devrait également faire parler la poudre alors que Bernard Mallaret – le patron de Delta Voile qui gagne tout en Méditerranée – tentera de déjouer les pronostics sur son SF 3300 flambant neuf. C’est le port de Funchal qui va accueillir les concurrents et non plus la Marina Quinta De Lorde comme lors des dernières éditions, celle-ci étant dans la tourmente d’un redressement judiciaire. Précisons toutefois que la ligne d’arrivée restera mouillée devant Quinta De Lorde pour des raisons de sécurité. L’organisation s’est donc vue dans l’obligation de revoir sa copie en collaborant pour cette édition avec les autorités compétentes de la capitale, l’office du Tourisme de l’île et le gouvernement de Madère. Résultat : toutes les infrastructures du port seront mises à disposition pour recevoir au mieux la petite centaine de concurrents qui se partageront l’espace entre l’ancienne marina, le bassin des catamarans et le quai extérieur. Enfin, le départ de la seconde étape partira le 6 février 2021 de Funchal pour une arrivée prévue au Marin, en Martinique. Encore une belle bataille sur l’Atlantique en perspective !