« Le Muscadet c’est…
… Une bande de copains
« J’ai découvert le Muscadet tout jeune puis je m’y suis remis bien plus tard avec des copains. Un jour nous avons trouvé un mot sur notre bateau avec les coordonnées de l’APM. C’est comme ça que nous sommes tombés dedans ! Je cherchais un endroit pour naviguer à Paris et c’est Laurent Bonafous qui m’a fait découvrir ce bras de Seine en 2003. J’ai alors eu l’idée de faire venir les autres Muscadet. Les membres du club ont suivi et comme les calendriers sont chargés en été, on a proposé l’épreuve en octobre. Pour la première édition, en 2005, il y avait cinq bateaux, la deuxième année nous étions douze, puis quinze, que des fidèles. Cette année, sur vingt bateaux il y avait sept nouveaux. Pour l’anecdote, la première année nous avions eu l’autorisation de naviguer à la voile dans Paris ! La Parisienne est plus une fête entre copains qu’un rassemblement sportif comme le National. En plus l’endroit est sublime. » Thomas Veyron
… En toute saison
« En 2003 en m’installant à Brest j’ai découvert Kir, le Muscadet d’un copain. L’année d’après je lui ai racheté et en 2005, je faisais partie du petit groupe à l’initiative de la Parisienne. J’ai fait toutes les éditions jusqu‘en 2013 sur mon bateau avant de le mettre en en chantier (six ans de rénovation) tout en naviguant sur les bateaux des copains. On a connu toutes les conditions ! Une année il y avait du gel sur les ponts et on grelottait dans nos sacs de couchage, une autre c’était avec un brouillard à couper au couteau et sans un souffle de vent, et cette année : grand soleil ! En plus je suis de retour avec mon Kir, rénové et optimisé. Avec Mathis et Camille, on essaie de bien le faire avancer. On participe au Trophée Aubin, au National et à la Parisienne. Je navigue aussi en famille pendant les vacances sur la Loire, dans le golfe du Morbihan. » Michel Schmitt ‘Mich de Kir’.
… 24 ans d’amour
« Nous venons de Pléneuf-Val-André, dans les Côtes-d’Armor et le bateau est basé au port de Dahouet. Le Muscadet, on est tombés dedans en 1995 quand ma soeur Anne-Charlotte et mon beau-frère Ronan ont acheté leur premier modèle. Nous avons fait le National la même année. Je suis tout de suite tombée amoureuse de ce bateau et l’association était géniale, dynamique, conviviale et festive. Ça fait vingt-quatre ans que ça dure. Normalement, ma soeur régate en famille avec ses deux filles sur Embuscade, car j’ai moi aussi un Muscadet,
Mini Môme, qui navigue avec un équipage de filles et avec lequel j’avais remporté la deuxième édition de la Parisienne. Aujourd’hui, on peut dire que j’étais avec mon mari, une guest-star sur le Muscadet de ma soeur ! ». Virginie Leclerc
… Une grande famille
« J’ai acheté Hunky Dory en 2012, j’ai terminé sa rénovation en 2016, j’ai gagné le concours d’élégance à Saint-Malo dans la foulée et quelques semaines après le National son mouillage a lâché et Hunky Dory est parti dans les cailloux ! Du coup, c’est la première année que je fais la Parisienne sur mon Muscadet et j’ai enfin obtenu ma tour Eiffel ! Le charme de cette classe est de pouvoir naviguer sur le voilier des autres, ça permet de se rencontrer, de voir comment naviguent les autres, de chiper des astuces ! A Saint-Malo se trouve la ferme de la Ville-Gilles, à Saint-Méloirdes-Ondes, où 55 Muscadet sont hivernés et réparés, c’est une sorte de chantier naval associatif. Chacun vient bricoler et recevoir des conseils, du coup même l’hiver les propriétaires s’y retrouvent. »
Benjamin Fetas ‘Blutch’ (ci-dessous).