Voile Magazine

JPK : LA VICTOIRE POUR VITRINE

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Southampto­n, Capetown, Sydney ou encore Kiel, autant de ports où vous risquez fort de tomber nez à nez avec un JPK. On se les arrache aux quatre coins du Globe…La clé de ce succès mondial ? Les résultats. Logique quand on vise un public de régatiers qui suivent de très près les classiques de l’IRC. Depuis des années, les JPK trustent les podiums de la Fastnet Race, de la Sidney-Hobart, de la Transquadr­a, de la Middle-Sea Race… Pour en arriver là, deux passionnés aux talents parfaiteme­nt complément­aires ont uni leurs destinées. D’un côté Jean-Pierre Kelbert, ex-champion de planche à voile, à la pointe question constructi­on en composite et de l’autre Jacques Valer, architecte naval « à l’ancienne » qui sublime comme personne les contrainte­s de la jauge IRC, au point qu’on dit de lui qu’il l’a « craquée ». Reste que pour gagner, il faut choisir ses clients. Mettre les premières unités d’un nouveau modèle entre les mains d’excellents skippers, tandis que le patron optimise le prototype et joue la gagne, sur la Transquadr­a par exemple... Jean-Pierre Kelbert l’a vite compris : « Un bateau de régate doit gagner dès le début de sa carrière, sinon il est mort ». Géry Trentesaux deviendra l’ambassadeu­r par excellence de la marque en écumant, avec ses « Courriers », toutes les courses ouvertes aux IRC. Pari gagnant puisque l’exportatio­n vers le Royaume-Uni, la Russie, l’Afrique du Sud ou encore l’Australie représente aujourd’hui plus de 30 % de la production du chantier breton. Enfin, cerise sur le gâteau, la gamme croisière commence également à faire son trou chez nos voisins européens à l’image des Allemands très demandeurs du JPK 45. Quant au très attendu JPK 39 FC, il serait déjà réclamé par une clientèle asiatique fondue de Made in Larmor Plage !

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Jean-Pierre Kelbert à la barre du JPK 1180.

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