Baie de Briande
L’endroit magnifiquement sauvage est peu fréquenté tant par les estivants que par les plaisanciers, y compris en haute saison. Un faux air de bout du monde entre maquis et presqu’île rocheuse.
Depuis la mer, c’est un véritable spectacle turquoise qu’offrent les fonds sablonneux de la baie de Briande avec la possibilité de s’approcher du rivage, car les fonds plongent rapidement. Le mouillage principal – où tiennent une vingtaine de voiliers – est dans la baie, mais il est aussi possible de s’arrêter à l’est du cap Taillat dans la baie de Bon-Porté, entre la pointe de la Douane et la presqu’île. Gare alors à bien arrondir le cap afin d’éviter largement une basse, fort justement baptisée l’Enfer. Le mouillage face à la plage de Briande est protégé du vent et de la houle d’ouest en est par le nord. Par fort vent d’est il faut tout de même prendre garde à la houle qui enroule le cap et rend le mouillage inconfortable. On jette l’ancre devant la plage dans 4 à 6 m d’eau ou face à l’isthme en prenant garde aux posidonies. A terre, il y a une belle balade entre le cap Taillat et le cap Lardier : une boucle de 10 km sur un sentier balisé qui prend un peu de hauteur vers les ruines de l’ancien sémaphore. Au minimum, traverser l’isthme sablonneux pour emprunter le chemin de crête du cap Taillat jusqu’à la plateforme qui culmine à 75 m et où subsiste une petite guérite. La vue sur ce mouillage aux faux airs de bout du monde est unique. Sachez que la plage est réputée et recherchée pour sa tranquillité puisqu’il faut une bonne marche de 30 à 40 minutes à travers le maquis ou les vignobles pour la rejoindre. Ne soyez donc pas étonné, en débarquant en annexe, d’y rencontrer quelques naturistes.