Voix du Jura

La mobilité électrique, ça vous branche ?

Des essais de véhicules électrique­s (voitures et vélos), mais aussi des rencontres avec les utilisateu­rs de ces engins sont au programme du premier salon de la mobilitéél­ectrique, mercredi 21 septembre à Lons-le-Saunier...

- LAURENT VILLETTE

Un premier salon de la mobilitéél­ectrique se tiendra à Lons-le-Saunier, place de la Chevalerie, mercredi 21 septembre de 12 à 18 heures. L’occasion de découvrir et d’essayer les différents modes de transports électrique­s déjà utilisés à Lons, mais aussi de partager les expérience­s des précurseur­s en la matière.

« Depuis plusieurs années, des collectivi­tés et des entreprise­s du bassin lédonnien travaillen­t ensemble sur ce dossier dans le cadre du PDIE, le plan de déplacemen­t inter-établissem­ent », expliquent Aline Billotte, vice-présidente d’ECLA chargée de la mobilité et de l’accessibil­ité et Maryline Gaud, directeur généraladj­oint aux services de la Ville de Lons et d’ECLA, chargée des transports. « La première convention a été signée en 2011 et depuis, d’autres entreprise­s nous ont rejoint, ce qui fait que nous sommes 12 partenaire­s en ville. » Outre ECLA et la Ville de Lons, on trouve dans ce dispositif la Préfecture du Jura, le Conseil départemen­tal, les Finances publiques, La Poste, le SIDEC, la Maison de l’Emploi et le centre hospitalie­r Jura Sud côté secteur public, mais aussi SKF, Bel ou JuraTri côté privé. Pour le salon, d’autres partenaire­s seront présents : Renault, Citroën, Volkswagen, JMJ Automobile­s, ainsi que les spécialist­es du vélo électrique, Planète Vélos, Espace Forestier Cycles ou encore Vélo qui rit.

« Pour les déplacemen­ts courants, le vélo électrique est idéal », assure Aline Billotte, qui utilise elle-même se mode de transport pour se rendre aux différente­s réunions liées à son mandat. « L’étude réalisée en 2010, mise à jour en 2015, montre que 60 % des personnes du périmètre du PDIE habitent à moins de 10 km de leur lieu de travail. C’est la distance idéale préconisée pour le vélo électrique. »

Le souci de la recharge

Mais le climat jurassien n’étant pas aussi doux qu’en ce début de mois de septembre, favoriser la mobilitéél­ectrique, notamment à vélo, oblige aussi les entreprise­s à penser au bien-être de leurs salariés, qui auront peutêtre pris l’eau ou une suée pour venir. « C’est pour cela que dans le nouveau bâtiment d’ECLA, des douches ont été installées, qui permettent aux gens de se rafraîchir et de se changer avant d’aller travailler. Ce service est aussi très appréciés de ceux qui profitent de la pause déjeuner pour aller courir. »

L’autre grande question lorsqu’on aborde la mobilité électrique est l’autonomie et la charge des batterie, notamment pour les automobile­s. Et là, cela dépend des pouvoirs publics aménageurs : villes, agglomérat­ions, départemen­t. Ainsi à Lons, les propriétai­res de voitures électrique­s peuvent pour l’heure bénéicier de trois places de recharge : parking du Conseil départemen­tal, parking de l’hôpital et place de la Chevalerie. Quatre autres points sont aussi recensés sur un site internet spécialisé : chez Renault, au Camping de la Marjorie, chez un particulie­r et à l’agence immobilièr­e Piétrapoli­s. Pour une voiture, l’autonomie serait en effet de 250 km environ, contre 50 à 60 km pour un vélo à assistance électrique.

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Aline Billotte et Maryline Gaud.

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