Voix du Jura

« S’il y a autant de visiteurs que l’an dernier, je serai content »

Marc Toutlian, organisate­ur de la Foire de Dole du 16 au 19 septembre à la Commanderi­e.

- PROPOS RECUEILLIS PAR BENOÎT INGELAERE

Conirmer le succès rencontré en 2015. C’est ce qu’espère Marc Toulian, patron de la société MT Expos qui organise ce week-end la foire expo de Dole. L’an dernier, à l’issue de la première édition, qui avait attiré près de 9000 visiteurs à la Commanderi­e, il avait déclaré son intention de conserver la dimension de salon de proximité, avec parmi les exposants une majorité d’entreprise­s de Bourgogne - Franche-Comté, tout en permettant aux visiteurs de faire plus ample connaissan­ce avec un pays invité d’honneur. Ce sera l’Italie.

La Foire de Dole se déroulera une semaine après le salon de l’habitat de Pontarlier et juste avant celle d’Ambérieux. Vous programmez ensuite quatre salons de mi-janvier à mi-février. La rentrée et le début d’année sont des périodes plus favorables pour ce type d’événement ?

Complèteme­nt. En septembre, on a une forte demande des commerçant­s et artisans, pour une communicat­ion plus institutio­nnelle ou sur des offres commercial­es. Les salons que nous organisons en janvier sont beaucoup plus typés sur l’habitat.

Ce n’est pas le créneau que vous avez choisi...

Par respect pour l’associatio­n organisatr­ice des Journées de l’habitat, je me voyais mal créer un autre événement sur ce thème. De toutes façon, la Ville ne l’aurait pas permis. Pour cette raison, ce qu’on a voulu faire, c’est vraiment une foire qui est beaucoup plus généralist­e et aussi plus grande puisqu’on aura 150 exposants ; on installe un chapiteau de 900 m2 en plus de la Commanderi­e et du parvis qui sera rempli lui aussi.

La formule est-elle identique à celle de la première édition, en 2016 ?

L’offre sera un peu plus complète. Ne sachant pas comment cela fonctionne­rait, je n’avais pas souhaité ouvrir la première édition à des gens qui font de la petite gastronomi­e ou de petits objets à emporter. Je sais que sur un salon avec 3000 visiteurs, un stand où le panier est à 20 ou 30 euros ne peut pas être rentable. Mais les quelques commerçant­s qui proposaien­t des saucisses ou des bouteilles de vin nous ont dit qu’ils avaient très bien travaillé. On a aussi eu des retours de visiteurs qui ont trouvé que ça manquait.

Combien coûte la présence sur vos salons ?

On essaie de proposer des conditions en cohérence avec la typologie de l’exposant et le secteur d’activité. Pour de la gastronomi­e, c’est 800 euros le stand, plutôt 1000 ou 1200 euros pour une entreprise du bâtiment. En extérieur, on peut avoir des stands à 600 euros.

Quelle sera la place consacrée à l’Italie, le pays qui sera mis à l’honneur ?

En surface, les stands sur le thème de l’Italie représente­ront 20 à 25% du salon. Volontaire­ment, ils seront un peu disséminés de façon à inciter les gens à naviguer sur le salon.

Qu’est-ce que l’Orecchiett­a ?

C’est une variété de pâtes de la région des Pouilles. Elles seront faites sur place par les membres d’une associatio­n de Bourg en Bresse, qui déambulero­nt ensuite en costume d’apparat pour proposer aux gens de les déguster. Pour moi aussi, ce sera une découverte. Il y aura aussi du vrai café italien, proposé par Vincent Vandelle.

Vous annoncez la présence de Renault et Toyota, mais pas de marque italienne ?

Si. Le garage Colin, de même que le concession­naire Opel, m’a conirmé sa présence.

La première édition avait attiré plus de 8000 visiteurs ; espérezvou­s faire mieux cette année ?

J’ai annoncé 8000 visiteurs, en réalité on était plus près de 9000. Quand une première édition a été une réussite, la seconde est plus facile à commercial­iser. En nombre de visiteurs, si on fait le même chiffre que l’an dernier, peut-être un millier de plus, je serai content. Il faut être réaliste, je ne m’attends pas à avoir 20 000 visiteurs. La fréquentat­ion est d’ailleurs assujettie à pas mal de facteurs, à commencer par la météo. L’entrée étant gratuite, ça n’a pas d’impact pour nous mais c’est bien sûr déterminan­t pour les exposants.

Pourquoi rester à la Commanderi­e plutôt qu’à Dolexpo, sur le site d’Idéal Standard, dont l’inaugurati­on est prévue le 1er octobre ?

Quand on a appris l’ouverture de ce parc d’exposition­s, on avait déjà bloqué la date. Un événement comme celui-ci se prépare 6 ou 7 mois à l’avance ; ce n’était plus possible de le décaler. Mais c’est en rélexion. J’ai vu le site pendant les travaux. Entre le montage et le démontage, je vais passer une semaine à Dole pendant laquelle je prendrais le temps d’aller voir où ils en sont. Et, forcément, je viendrais faire un tour sur le salon Made in Jura.

Foire de Dole, du vendredi 16 au dimanche 18 septembre, 10 h - 21 h et lundi 19 septembre 10 h - 18h. Entrée libre. Plus d’infos : www.destinatio­n-habitat.fr.

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