Pour Marie-Christine Dalloz LES RÉPUBLICAINS. LR est prêt à rebondir
Chez Les Républicains, on ne s’avoue pas vaincu. Et le parti de droite espère bien rebondir pour les élections législatives des 11 et 11 juin. «
martèle MarieChristine Dalloz, députée sortante dans la 2e circonscription (Saint-Claude). La candidate est optimiste. Elle estime que l’élection d’Emmanuel Macron à la magistrature suprême n’est pas un vote adhésion. Et de se poser la question de savoir si « la startup Macron » qui a fonctionné sur un nom, voire une marque, va être aussi efficace pour les élections législatives que pour la présidentielle. Elle en doute. Et considère que le nouveau président de la République aura du mal à rassembler une majorité à l’Assemblée nationale.
Les Républicains ont décidé de s’engouffrer dans cette brèche ouverte en construisant un projet républicain qui a été présenté hier mercredi à l’échelon national. Les penseurs du parti de droite ont peaufiné voire retravaillé le projet élaboré par leur candidat malheureux, François Fillon, « Sur le projet que nous portons, il y a une perspective d’adhésion forte qui nous permettrait d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale », explique Mme Dalloz. Alors que le scrutin de la présidentielle a été un vote par défaut, selon elle, avec une participation peu élevée de 75 %. « 25 % des électeurs ne sont pas allés voter et il y avait une volonté de faire barrage au FN ». Bref, le score de Macron est un résultat en trompe l’oeil dont la droite espère bien tirer profit.
« Le résultat national est sans surprise. L’avenir est inquiétant dans la mesure où la même politique que celle menée par François Hollande va pouvoir continuer cinq ans, sous l’égide de son dauphin ».
« Sur le plan national, il faut désormais se mobiliser en vue des législatives, afin de résister au nouveau Président de la République », ajoutait le conseiller départemental. « Pour cela, il est impératif de faire l’union des droites et des patriotes sans exclusive autour d’un projet de gouvernement résolument tourné vers le France ». Sur le plan local « le risque de disparition de l’hôpital s’accentue si l’on en juge par le programme d’Emmanuel Macron sur la politique hospitalière. Dès mardi, j’expédierai au nouveau Président de la République, un courrier lui demandant de revoir les préconisations désastreuses faites par l’ARS concernant notre centre hospitalier. Je lui proposerai d’ailleurs de venir se rendre compte sur place de la problématique qui est la nôtre ».
L’ancien maire communiste Francis Lahaut commentait de son côté : « Je constate que l’appel lancé par M. Millet, à voter Marine Le Pen n’a pas été suivi. L’hôpital n’était qu’un prétexte à soutenir Marine Le Pen ».
Dix villages du Jura ont mis les deux candidats à stricte égalité. Il s’agit de Bourg-de-Sirod, Ecleux, Genod, Les Hays, Le Latet, La Latette, Onglières, Our, Plumont et Uxelles.