« Je pense que les électeurs vont donner la majorité à Emmanuel Macron »
Le référent départemental d’En marche, Philippe Antoine, croit en la dynamique présidentielle qui devrait doter le Président d’une majorité à l’Assemblée nationale.
Il y a du monde dans le train. Le train qui conduit sur les marches du Palais Bourbon. A En marche, les candidatures ne manquent pas. Il y a même profusion, reconnaît le référent départemental, Philippe Antoine qui ne les connaît pas tous les noms parce que les candidatures sont confidentielles. Toujours est-il qu’entre les connus, les inconnus et les auto-déclarés, le choix est vaste. Difficile de se livrer au jeu des pronostics tant la commission d’investiture d’En marche est souveraine. Mais si certains noms circulent comme Paul Henri Bard à Dole, la conseillère régionale Jacques Ferrari (UDE) à Saint-Claude et l’ancien président du Conseil général Christophe Perny, à Lons, ou Danielle Brulebois conseillère départementale socialiste aussi sur la circonscription de Lons. Les paramètres pris en compte sont aussi à l’échelon national, avec des impératifs comme le respect de la parité, les accords éventuels avec d’autres partis comme le MoDem de François Bayrou.
S’il y a pléthore de candidats à la candidature seront-ils pour autant élus ? Réussirontils à s’intégrer dans la dynamique présidentielle Macron ? Philippe Antoine est prudent mais confiant. Pour lui, la victoire est à portée de main. Son ressenti l’y incite. « La droite et la gauche, les gens n’en veulent plus, explique-t-il. Les partis traditionnels, c’est fini ». « Sincèrement, je pense que les gens vont lui donner sa majorité ». Au nom d’une certaine cohérence et logique électorale, espère-t-il.
Les candidats estampillés La République en marche auront un mois pour faire compagne qui devra être mené au pas de course. « En quatre semaines, on va être à l’arrache », avoue le référent départemental. Ces candidats représenteront la diversité et l’ouverture comme l’ont défini les critères Macron. Un mixte de la société civile et d’élus d’expérience. « Mais les battus qui viennent pour se refaire la cerise ne peuvent être investis », estime-t-il. Aujourd’hui, jeudi, les noms des prétendants labellisés En Marche devraient être dévoilés.