Legio patria nostra
Plus de 600 pages ont été nécessaires pour retracer l’histoire de la Légion Etrangère.
Spécialiste d’histoire militaire, le nom de Patrick de Gmeline s’imposait naturellement pour écrire le parcours de cette arme d’élite, de sa création en 1831 jusqu’à aujourd’hui. Pas à pas, au rythme de l’écriture haletante de Patrick de Gmeline, nous suivons la Légion dans les pays où elle a combattu au service de la France, que celle-ci fût une monarchie, un empire ou une république. L’Espagne, le Mexique, l’Indochine, l’Afrique du Nord… furent les principaux champs d’opérations de cette troupe d’élite. Dans cette Nouvelle histoire, les opérations militaires ne forment qu’un cadre ; il n’était pas dans l’intention
Il n’y a rien de mieux pour saisir l’état d’esprit d’un groupe humain que les lettres échangées avec la famille ou les amis. Ces « Lettres inédites sous l’Occupation, 1940-1944 » envoyées par des soldats allemands en France occupée par des soldats allemands sont passionnantes. Comment les vainqueurs jugentils le peuple du désastre de 1940 ? Qu’ont-ils à dire, eux qui les côtoient dans un quotidien qui va quand même durer quatre années ? Le travail était colossal qui consistait à opérer un tri dans la masse de toutes les lettres échangées entre les soldats de la Wehrmacht et leur famille. Loin du sot texto de 140 signes, sans téléphone, le courrier était la matière première des liens qu’on tâchait d’entretenir en dépit des difficultés matérielles de l’auteur de décrire par le menu le détail des actions militaires menées par les légionnaires. Il met en scène le panache avec lequel ses serviteurs – souvent des étrangers comme le prince Aage de Danemark ou des Russes blancs venus en France après la Révolution bolchevique de 1917 – surent verser leur sang pour la France. De même, l’idée de savoir si cette troupe est une ou la meilleure du monde n’intéresse pas Patrick de Gmeline et il a raison. Le plus frappant, au fond, c’est de constater combien des valeurs comme l’honneur et la fidélité sont inscrites au plus profond des tripes du légionnaire. Une curiosité à noter : l’importance des éléments germaniques après 1945. Lieu d’anonymat permettant un nouveau départ dans la vie, troupe où l’aventure et la castagne et psychologiques dues à ces temps d’épreuves. Ces lettres font plus que dénoter l’état d’esprit de leurs auteurs ; elles disent beaucoup sur la façon dont l’occupant considère la France et ses habitants. En négatif, les Français sont considérés comme un peuple sale, inorganisé et peu travailleur. Certains soldats font état de sentiments xénophobes très appuyés. A contrario, beaucoup de lettres soulignent au contraire les qualités des Français de l’époque : un peuple à l’histoire riche et qui sait, contrairement à l’allemand, profiter de la vie et de ses plaisirs. Dans un registre similaire, revient souvent l’attirance pour la capitale, véritable phare aux yeux du biffin germanique. Loin de l’enfer du front russe, Paris est le paradis des plaisirs, sont recherchées, il n’était pas étonnant de retrouver dans la légion des soldats qui s’étaient donné corps et âme au combat, la cause qu’ils soutenaient alors fût-elle des plus détestables. La France peut s’honorer de disposer à son service d’un corps de troupe que le monde nous envie. Qu’ils soient français ou étrangers, ses membres sont souvent aux premières loges des opérations militaires et humanitaires (Rwanda, Afghanistan…), ce que le livre de P. de Gmeline nous rappelle opportunément. le repos du soldat. C’est ici, ainsi que dans des campagnes aux paysages verdoyants, que le dicton allemand prend tout son sens : « Heureux comme Dieu en France ».
Soulignons pour finir la qualité graphique de l’ouvrage qui associe textes, photos d’époque et fac-similés de lettres écrites durant ces années 1940-1944. A la qualité du propos s’ajoute donc, pour le plus grand plaisir du lecteur, un enchantement pour le regard.
Ateliers bibliques, mardi 9 mai, de 20 h à 22 h, au presbytère de Morbier ; à partir de l’encyclique Laudato Si.
En lien avec le 100e anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima, 50e pèlerinage de la communauté portugaise à Mont-Roland, dimanche 14 mai.
Rassemblement diocésain des Equipes du Rosaire, lundi 22 mai, à Clairvaux-les-Lacs, de 9 h 30 à 16 h 30. Thème : « Heureux les miséricordieux » .
Journée de récollection autour du thème : « Le lâcher prise, une attitude spirituelle », avec le P. Jean-Marie Onfray, coordinateur national de la Pastorale de la Santé, mardi 23 mai, de 9 h à 16 h 30.
Ouf ! Les élections sont passées. Non car il y a encore en juin les législatives. Mais la hantise d’un grand nombre de citoyens ce sont les divisions qui risquent de guetter le pays et toutes les composantes qui forment notre pays. Les divisions, c’était déjà le risque qui frappait à la porte de la jeune Eglise chrétienne bâtie par les apôtres selon le commandement de Jésus. D’un côté les chrétiens d’origine hébraïque, de l’autre ceux d’origine grecque, d’un côté les partisans de Pierre, d’un autre les partisans de Paul, et ailleurs les partisans d’Appolos. En face de cette tentation l’apôtre Pierre écrit à ces premiers chrétiens : « Approchez-vous du Seigneur Jésus. C’est lui qui est la pierre vivante, choisie et précieuse devant Dieu. Entrez dans la construction de cette demeure spirituelle ainsi donc vous êtes une descendance choisie, une nation sainte, un peuple destiné au salut, un peuple pour entrer dans l’admirable lumière de Dieu. » L’apôtre Pierre a bien compris le message de Jésus. Il affirme très fort que Jésus est le Chemin, la Vérité, la Vie. De même que le Père et Jésus ne font qu’un, il faut que les croyants ne fassent qu’un, ensemble dans l’unité de la croyance et de l’amour. Cette unité est un idéal vers lequel tous les hommes sont invités à marcher. Chacun d’entre nous selon nos capacités, selon nos forces, nous sommes invités à être les bâtisseurs d’un monde, selon le plan de Dieu, un monde de paix et de justice, un monde où petits et grands trouveront leur place. Chrétiens, nous ne sommes pas un groupe à part, c’est avec tous les autres dans le dialogue, dans le respect mutuel que nous avons à vivre selon l’Esprit du royaume de Dieu. De plus, nous savons qu’une force intérieure, la grâce, nous est donnée pour construire déjà aujourd’hui ce monde qui trouvera son achèvement dans l’éternité de Dieu. [Jacques Fouchard]
Après avoir découvert l’homme de famille, intéressons-nous à l’homme public. Puis, nous terminerons sur l’importance de la confiance de Saint Joseph. L’occasion de redécouvrir cet homme sous une autre dimension.
Nous sommes en 1946, et ce préambule à une nouvelle constitution recèle de grande nouveautés et de grandes avancées : le droit de grève et les droits de la famille. Mais l’on voit aussi la disparition d’une institution, celle du Sénat. Mais une disparition qui aura seulement lieu sur le papier…
Le bureau du Conseil français du culte musulman (CFCM) a adopté fin mars 2017 une charte de l’Imam pour aider les mosquées à mieux lutter contre les discours radicaux. Un texte qui est le fruit d’une longue et difficile maturation.