Voix du Jura

Le marchand de sable va faire le bonheur du concours hippique de Montciel

Le jumping CSI3*se déroulera sur une piste non pas en herbe, mais ensablée, qui devrait éviter l’annulation de certaines épreuves.

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Mauricie Gallet n’aura plus les yeux rivés sur la météo en craignant une catastroph­é annoncée. Un orage violent qui gâcherait le concours hippique internatio­nal qui a lieu tous les ans à Lons. C’est arrivé lors de l’édition 2013, année où le grand prix a été annulé par des pluies diluvienne­s qui avaient submergé le plateau de Montciel. L’orage a éclaté vers 14 h alors que l’épreuve devait débuter à 15 h. «

», se souvient le président de la société lédonienne de concours hippique fondée en 1983. «

ajoute-t-il.

». Une décision pas facile à prendre d’autant, comme le souligne le président, «

». Quelques jours avant le millésime 2017, Maurice Gallet était sur le terrain, vendredi 5 mai, pour assister aux dernières finitions des travaux effectués sur la piste du concours.

Pour l’édition 2017, les épreuves auront lieu pour la première fois sur une piste ensablée qui permettra aux compétitio­ns de se dérouler en toute sécurité pour les chevaux et les cavaliers en cas de fortes précipitat­ions. Sur la piste de Montciel, l’herbe a laissé la place à un beau sable fin et clair dont la texture ressemble un peu à de la farine. Du sable de fontainebl­eau particuliè­rement recommandé pour ce type d’équipement et qui a été posée par une société de Metz spécialisé­e dans la constructi­on de sols équestres Equi plus. Ce microsable particuliè­rement siliceux est mélangé avec de la fibre. Il permet une utilisatio­n intensive par tous les temps. L’entreprise a dû décaisser le terrain, réaliser une couche en fond de forme, ajouter du sable filtrant qui a été recouvert par le sable de fontainebl­eau. Un système d’arrosage pour l’entretien de ce sable a été installé qui demande un peu d’humidité. Le chantier a débuté le 10 avril pour durer quatre semaines. Coût des travaux, 225 000 euros hors taxes dont 40 % amenés par le fond éperon, l’État (DETR, dotation d’équipement des territoire­s ruraux), le Conseil régional et la ville apportant chacun 20 %.

Le nouvel équipement va faire le bonheur du concours. Déjà des cavaliers, qui avaient tendance à bouder l’épreuve craignant de mauvaises conditions météo, ont annoncé leur retour sur le paddock lédonien. Une centaine de compétiteu­rs sont attendus qui vont se mesurer sur les douceurs sablonneus­es du plateau de Montciel dont la piste était une des dernières à être en herbe. Seuls les pays du sud conservent leur verdure, comme l’Italie, l’Espagne et l’exception notable en France, La Baule.

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