Solvay, Inovyn et PJP félicitent leurs salariés
La médaille du Médef récompense les salariés ayant vingt ans d’ancienneté dans la même entreprise. 41 ont été remises, ainsi que 96 médailles du travail officielles, lors de la cérémonie annuelle organisée pour le personnel de trois entreprises implantées à Tavaux ElectorPJP, Solvay et Inovyn.
La cérémonie avait lieu à Dolexpo, dans les anciens locaux d’Idéal Standard. « Un beau symbole », souligne le député-maire de Dole Jean-Marie Sermier, qui rappelle que la première manifestation qui s’y est tenue est le salon Made in Jura qui a permis à 300 à 400 entreprises de faire connaître leur savoir-faire.
Dans son discours, le président du Médef Franche-Comté Jean-Luc Piton a insisté sur la participation des entreprises à la formation des jeunes. Elles le font à travers bien sûr l’accueil d’apprentis mais aussi des opérations telles que le concours des mini-entreprises collégiennes et lycéennes, dont le salon régional aura lieu le 18 mai à Arc-et-Senans.
Suivie d’un moment convivial, cette remise de médailles fut aussi l’occasion de constater l’optimisme des acteurs économiques locaux. « La conjoncture passe au vert partout », affirme Jean-Luc Piton. Electro PJP a procédé l’an dernier à deux embauches. « J’en espère d’autres en 2017 », confie le responsable de production José Costa.
Inovyn a enregistré en 2016 un niveau d’activité légèrement supérieur aux attentes. Bruno Marchal, responsable ressource humaine, note que « 2017 semble continuer sur cette tendance ». Son homologue pour Solvay Arnaud Bonnet affiche le même optimisme : « Nous travaillons pour l’emballage alimentaire et pharmaceutique, les batteries, la filtration de l’eau… Tous ces domaines sont aujourd’hui porteurs. Les capacités de l’usine suffisent à peine à satisfaire la demande ».
La nécessité pour Inovyn de disposer de ses propres fonctions support a amené l’entreprise, depuis la partition de la plateforme chimique, à créer quelques emplois. Au 1er mai, 94 personnes ont quitté Solvay pour Inovyn. Il s’agit des pompiers, d’une partie du service de maintenance électrique ainsi que des salariés affectés à des fonctions logistiques ou de prévention des risques environnementaux. « La nouvelle répartition correspond mieux au poids des deux entreprises. La pérennisation de ces emplois est une bonne chose pour l’avenir de la plateforme », assure Arnaud Bonnet.