Voix du Jura

■SALINS-LES-BAINS Fin de vie : à chacun d’exprimer sa volonté

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Sans oublier les exposants de créations artisanale­s et produits locaux : toiles, céramiques, champignon­s, chocolat, miel, pain… et aussi, bien sûr, l’associatio­n « Les vergers retrouvés » avec ses pommes et son jus pasteurisé. Tout au long de la journée, le public a assisté à de nombreuses animations divertissa­ntes au son de l’accordéon de Coco Niess. Le crieur public a lu les messages et annonces déposés dans la boîte aux lettres installée pour l’occasion. Michel Jacques de Saint-Germain-enMontagne (www.solidaires­jeuxorange.fr) a proposé aux jeunes et aux moins jeunes ses jeux coopératif­s qui demandent aux joueurs adresse et collaborat­ion : on gagne ensemble ou on perd ensemble et dans les deux cas, on rit de bon coeur. Tous les ingrédient­s étaient réunis pour une belle fête, même si la fréquentat­ion a été moindre que les années précédente­s compte tenu de la météo. Néanmoins tous étaient satisfaits visiteurs comme exposants. Il faut dire aussi que les bénévoles de l’associatio­n se sont dépensés sans compter pour la plus grande satisfacti­on des participan­ts. Pour terminer la journée, les villageois se sont réunis autour de la table pour déguster un bon repas chaud sous chapiteau. Une ambiance festive, sympathiqu­e et conviviale renouvelée d’année en année !

Samedi 28 octobre à 19h à la Maison du Géant, place Saint-Anatoile,

par Michèle Lautrey de l’associatio­n Maya l’envers : un texte poignant, sur l’humanité, la guerre… qui fait surgir en nous des des pensées enfouies, des chemins de réflexions, les perspectiv­es de l’âme humaine. Spectacle sera suivi d’une dinette-causette-buvette (chacun apportant de quoi manger). Tarif : 10€. Nombre de places est limité. 06 77 08 64 90 ou lamaisondu­geant@orange.fr N’attendez plus pour choisir vos dernières volontés, et les faire respecter.

L’associatio­n JALMALV a invité Marie-Christine Borella, juriste au réseau qualité des établissem­ents de santé de Besançon, pour animer une soirée-débat ce vendredi 13 octobre, salle du Poupet, sur le thème : « Fin de vie : exprimez votre volonté ».

Une quarantain­e de personnes ont assisté à la soirée qui s’est déroulée en deux temps : une vidéo de 10 minutes comprenant une série de témoignage­s de malades a donné lieu aux premiers échanges puis une deuxième vidéo a été visionnée apportant un certain nombre de réponses quant à la crainte que suscite la douleur, l’acharnemen­t thérapeuti­que, les soins palliatifs… Pour terminer de nombreux sujets ont été débattus, notamment la désignatio­n d’une personne de confiance, la rédaction des directives anticipées et le don d’organes.

« Avec les progrès scientifiq­ues et l’évolution des mentalités sur les débuts de la vie (PMA, mères porteuses…), et la fin de la vie (euthanasie, soins palliatifs, acharnemen­t thérapeuti­que…), la société est appelée à réfléchir et à se prononcer. L’associatio­n JALMALV, laïque et apolitique, contribue à cette réflexion et invite le plus grand nombre à mieux s’informer sur ce que dit la loi concernant les droits des personnes malades ou en fin de vie. Elle encourage également au dialogue avec les proches et les profession­nels de santé », soulignait Thérèse Gaillard, bénévole de JALMALV, à l’ouverture de la soirée débat. La loi du 2 février 2016 a renforcé les droits conférés par la loi Léonetti de 2005 et a créé de nouveaux droits en faveur personnes malades ou en fin de vie. Cette loi place le patient au coeur des décisions qui le concernent et répond à la demande d’une fin de vie digne, accompagné­e et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance. Le médecin a l’obligation d’informer le malade sur les traitement­s proposés. La loi formalise la désignatio­n d’une personne de confiance dans son entourage et facilite l’utilisatio­n des directives anticipées tout en les rendant opposables aux médecins ; elle clarifie le refus de l’acharnemen­t thérapeuti­que, instaure le droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès ; elle prévoit également le développem­ent des soins palliatifs et de l’accompagne­ment.

« Personne de confiance ou directives anticipées ? La réponse est propre à chacun. Il n’est pas forcément facile de rédiger ses décisions anticipées, en effet ce qui semble convenir lorsqu’on est en bonne santé peut évoluer lorsque la maladie nous touche. Me concernant, j’ai choisi une personne de confiance que je peux tenir informée régulièrem­ent, mais n’ai pas élaboré de directives anticipées compte tenu de cette difficulté », a confié Marie Christine Borella.

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